mercredi 29 août 2012

Casanova

A l’occasion de l’acquisition du manuscrit, écrit en français, d’Histoire de ma vie de Giacomo Casanova, la BNF rend hommage à l’une des figures les plus hautes en couleurs d’un XVIIIe siècle finissant.
A l’image des dix livres qui composent son manuscrit, classé trésor national, le parcours se déploie en dix actes. Mais la pièce qui se joue est celle d’une vie singulière, celle d’un être brillant et audacieux, perfide et immoral, qui a forgé sa propre légende, mieux que Don Juan, un personnage de fiction. Libre à tous prix, libertin par essence, le vénitien Casanova, né en 1725, fait revivre dans les 3700 pages de ses Mémoires dont il commence la rédaction en 1789, tout un monde en train de disparaître. Les pages écrites de sa main, ses portraits, des toiles et gravures d’époque, des extraits de films et de musiques, en tout près de 250 pièces mises en scène à la manière d’un théâtre vénitien, ressuscitent non seulement le siècle des Lumières, mais un XVIIIe siècle baroque et sensuel, célébrant les multiples plaisirs de la vie. Aventurier, homme de toutes les affaires, écrivain virtuose, grand « consommateur » de femmes, joueur effréné au point qu’il invente en France la Loterie royale, espion et diplomate, cet écrivain qui a été un bibliothécaire scrupuleux sur le tard, est aussi un voyageur sans repos, par goût (sa curiosité est insatiable) et par nécessité. Fuyant la prison (il réussit à s’échapper des geôles de la République de Venise, les fameux « Plombs »), des créanciers ulcérés, une amoureuse éconduite ou un mari furieux, il aura parcouru tout au long de son existence 6 700 km, côtoyant têtes couronnées et grands de son temps. L’ensemble des documents présentés est issu des fonds de la BNF et de collections françaises et étrangères. De nombreuses manifestations sont organisées autour de l’exposition.

Source : www.historia.fr






mercredi 15 août 2012

Modification du titre de notre évènement.

A 8 mois de la réalisation de notre évènement nous choisissons d'en changer le titre que nous avons jugé trop long et probablement pas suffisamment explicite sur son contenu.

Nous abandonnons donc "Vivre au XVIIIe siècle dans la Châtellenie de Lille" pour :

"REGARDS SUR LE XVIIIe SIECLE" en titre principal.


Les raisons de ces petits messages...

J'espère ne pas vous ennuyer avec ces petits clins d'yeux historiques dont le XVIIIe siècle abonde.
Ce n''est pas pour rien qu'il fut appelé Siècle des Lumières.
Grâce à lui nous bénéficions de nombreuses inventions d'une grande ingéniosité,  de nombreuses nouvelles idées "révolutionnaires", d'une philosophie avant-gardiste, de progrès scientifiques énormes, d'un mode de vie nouveau,  de découvertes, d'ouvertures sur le monde...

Tout ce que nous lui devons parait dans ces petits articles essaimés par ci par là.
Ils vous sont proposés aussi et surtout pour que ceux qui le connaissent peu ou pas de faire plus ample connaissance et ainsi mieux comprendre l'exposition que nous vous présenterons l'an prochain..

Nous vous proposons de vous familiariser avec les grands noms qui ont fait la grandeur de ce XVIIIe siècle et qui aujourd'hui encore retentissent dans nos vies.

M de Beaumarchais l'a dit....

      
Fichier:Beaumarchais.jpg






Je m'empresse de rire de tout, de peur d'être obligé d'en pleurer.
-- Pierre Augustin Caron de Beaumarchais, Paris 1732 - id. 1799, auteur dramatique





Fichier:Plaque SACD, 11 bis rue Ballu, Paris 9.jpg
M de Beaumarchais l'a fait ....


1777 : Première « société » des auteurs

Le 3 juillet 1777, lors d'un souper auquel il convie une trentaine d'auteurs, Beaumarchais propose la fondation de la première société des auteurs dramatiques. La lutte qu'il décide d'engager aboutit à la reconnaissance légale du droit d'auteur par l'Assemblée Constituante le 13 janvier 1791 (loi ratifiée le 19 janvier 1791 par Louis XVI). C'est la première loi édictée dans le monde pour protéger les auteurs et leurs droits : elle énonce déjà que « la plus sacrée, la plus inattaquable et la plus personnelle de toutes les propriétés est l'ouvrage, fruit de la pensée de l'écrivain ». Vingt-deux auteurs forment, à l'initiative de Beaumarchais, le premier « Bureau de législation dramatique » et posent les bases de la Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques (SACD). Celle-ci naîtra le 7 mars 1829 du regroupement des deux bureaux créés en 1791 et 1798.

jeudi 9 août 2012

La devise des Lumières selon Kant





Kant, en 1784, écrit:

 «Les Lumières se définissent comme la sortie de l'homme hors de l'état de minorité, où il se maintient par sa propre faute. La minorité est l'incapacité de se servir de son entendement sans être dirigé par un autre. Elle est due à notre propre faute quand elle résulte non pas d'un manque d'entendement, mais d'un manque de résolution et de courage pour s'en servir sans être dirigé par un autre. Sapere aude! Aie le courage de te servir de ton propre entendement! Voilà la devise des Lumières

Aux "gentils" lecteurs de notre blog

 Vous savez ce qui me ferait plaisir ?




C'est de me laisser de temps en temps un petit commentaire, juste pour le plaisir de voir votre intérêt et nous encourager à continuer notre rédaction.
Merci à vous

dimanche 5 août 2012

Un parrain prestigieux

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Monsieur Alain DECAUX nous a fait l'immense honneur d'accepter de parrainer notre projet.
Nous lui en sommes extrêmement reconnaissants et ferons tout ce qui est possible pour mériter ce grand honneur.








Enfant, il va à l'école à Wattignies ; ensuite, il étudie à Lille au lycée Faidherbe, à Paris au lycée Janson-de-Sailly, puis intègre la faculté de droit. Très rapidement il s'intéresse à l'histoire et suit des cours à la Sorbonne. Il publie ses premiers articles en 1946 et son second livre Letizia : Napoléon et sa mère est récompensé par l'Académie française.
En 1951, il crée pour la radio La Tribune de l'Histoire, diffusée jusqu'en 1997 (avec André Castelot et Jean-Claude Colin-Simard, puis Jean-François Chiappe). En 1957, il crée pour la télévision (avec Stellio Lorenzi et André Castelot) La caméra explore le temps, qui se poursuivra jusqu’en 1966.
De 1969 à 1988, connu pour ses talents de conteur, il crée pour l'ORTF, puis pour Antenne 2, Alain Decaux raconte, où tous les mois pendant quarante-cinq minutes il traite en direct d’un personnage ou d’un événement de l’Histoire1.
Parallèlement, il poursuit l'écriture d'ouvrages historiques, de pièces de théâtre et de films. Il est élu à l'Académie française le 15 février 1979, le même jour qu'Henri Gouhier. Il succède à Jean Guéhenno au 9e fauteuil. Il est reçu sous la coupole en 1980 par André Roussin. Il reçoit Bertrand Poirot-Delpech en 1987 et Max Gallo en 2008.
Il a été ministre délégué auprès du ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, chargé de la Francophonie du gouvernement Rocard n° 2, du 28 juin 1988 au 16 mai 1991.
Il reçoit le 1er juin 2010, dans l'enceinte de l'UNESCO, le prix de la Fondation Pierre-Lafue, pour l'ensemble de son œuvre.
Alain Decaux est par ailleurs président-fondateur de la Société des Amis d'Alexandre Dumas, et membre étranger de l'Académie roumaine.
En 1999, la Fondation de Lille a créé le Prix Littéraire "Alain Decaux" de la francophonie2 qui se déroule tous les deux ans, il récompense des nouvelles d'écrivains francophones. Alain Decaux en est le parrain depuis 2003