vendredi 29 mars 2013

Le mouchoir au XVIIIe siècle

 LE MOUCHOIR

 Savez vous que jusqu'au XVIIIème siècle, le mouchoir avait toutes les tailles et les formes possibles : carré, rectangulaire, rond .... et c'est Louis XVI qui va ordonner par lettre patente que le mouchoir soit toujours carré (sur les conseils de Marie Antoinette parait-il qui trouvait cette forme plus pratique et élégante).

A partir de là, le mouchoir ne va plus être un accessoire "royal", il va se généraliser, se colorer ... puis se jeter ... mais c'est une autre histoire ...




Dans le vocabulaire de l'élégance d'autrefois, il y a des détails qui ont leur importance. Le mouchoir en est un. Il est une marque du raffinement de celle ou celui qui l'utilise. La finesse de ce linge, la beauté de sa dentelle, le parfum qu'il exhale, la subtilité de ses motifs et l'originalité de leur arrangement, sont autant de signes de la qualité d'un individu. La personne qui n'a pas de quoi s'offrir un bel habit, peut révéler sa distinction avec ce tissu, la délicatesse de son âme. Un homme peut apprendre de la sensibilité d'une femme qu'il ne connaît pas, par la simple vue de son mouchoir et la manière dont cette délicatesse lui est révélée : par quels gestes, quels jeux.
En savoir plus sur http://www.paperblog.fr/3903766/le-mouchoir/#QhYRzhDffogmpaux.99



mardi 26 mars 2013

la population rurale du nord au XVIIIe siècle

Au XVIIIème siècle, plus de 80% de la population était rurale, pour la plupart paysans propriétaires ou ouvriers ou autres artisans.
 La hiérarchie à la campagne s'établissait ainsi:
1)       les Censiers, souvent propriétaires
2)       les laboureurs, propriétaires de leurs chevaux et de leurs bœufs
3)       les manœuvriers ou journaliers, qui travaillaient à la journée dans les fermes

Il existe une grande disparité entre les différentes Censes ou fermes:
2 à 3 grandes censes par village s'occupent de la grande culture, couvrant de 40 à 150 ha et qui possèdent 98 % des chevaux pour les travaux des champs
Les autres sont de petites exploitations qui vivent en autosubsistance et vendent le surplus. Pendant la saison froide, on effectue un travail à domicile pour pouvoir subsister: préparation des produits textiles, filage des fibres, laine ou lin.

On apprend par exemple que la région du Nord était à l'époque celle où l'on était en meilleure santé. La raison ? on y mangeait mieux ! Les carrures étaient opulentes, les hommes comme les femmes aimaient la bière et le beurrre, bref, les gens du Nord étaient des bons vivants… d'autant plus que la population était particulièrement jeune comparée aux autres régions, 50% de la population avait moins de 20 ans !

Mais la vie était aussi rythmée par les longues et dures journées de travail . La région était également caractérisée par l'importance prêtée à la famille et à la religion.
(conférence de Dominique Rosselle en 2002 à Halluin)

source : lille châtellenie.fr
 

les premiers "restaurants"

Le "restaurant "                                     "


En 1765, un certain Boulanger, dénommé aussi Champ d’Oiseaux, ouvre une sorte de petit cabaret dans la rue des Poulies (aujourd’hui rue du Louvre), où il sert des “restaurants”, des bouillons à ses clients.

Le mot “restaurant” a fait fortune et depuis est employé dans de nombreux pays. À l’origine, il s’agissait d'un terme médical (un bouillon revigorant), ensuite une vente ambulante où les crieurs vantaient leurs bons " bouillons restaurants ", c’est-à-dire " bons pour la santé".  Boulanger offre également des volailles bouillies au gros sel et des œufs frais. N’étant pas traiteur, il n’a pas encore le droit à cette époque de vendre ragoûts ou plats en sauce...
Jusque-là, les auberges et les tavernes proposaient plutôt un plat sur table d'hôte, à heures fixes.
Il faudra attendre l'abolition des corporations des métiers de bouche en 1776 pour connaître le restaurant que nous connaissons aujourd'hui avec l'ouverture par Antoine de Beauvilliers en 1782 du premier établissement digne de ce nom.
En 1786, les « Frères Provençaux » serviront bouillabaisse et brandade de morue aux senteurs d'ail et huile d'olive.


source : www.stanislasurbietorbi.com

samedi 23 mars 2013

Objets d'hier



LA BASSINOIRE

                        

 Qui n’en n’a pas vu chez une grande tante, chez ses grands parents, ou remisée dans un grenier ?

Il n’y a pas si longtemps, les draps étaient bien plus épais car réalisés en lin, en coton ou en métis et ils devenaient facilement humides lorsque la pièce n’était pas chauffée.
Franchement, quelle horreur de se glisser dans un lit froid et moite !
La bassinoire est donc l’outil indispensable des mois hivernaux, c’est l’aide précieuse qui permet de réchauffer les draps et la literie.

 C’est au XVème siècle qu’elle fait son apparition et c’est au XVIIIème qu’elle devient un objet incontournable car il y a à cette époque une nouvelle notion qui se répand : le confort !
Cet ustensile précieux a été employé dans toute la France, même dans les régions méridionales.

 La bassinoire est une sorte de grande poêle circulaire couverte munie d’un long manche. Le bassin est rempli de braises incandescentes. L’usage en est simple : elle était passée entre les draps et la literie pour  les réchauffer, d’où l’utilité du long manche pour aller jusqu’au fond du couchage.
Le couvercle, fixé au corps par une charnière, est repercé de nombreux trous qui permettent à la chaleur se diffuser.
Vous l’aurez donc déduit, c’est une lointaine cousine des chaufferettes.

 
En 1770, Granchez importa chez nous la bassinoire anglaise. «Cette bassinoire, écrivait-il au Mercure Galant, reçoit la chaleur de l’eau chaude qu’elle contient ; elle est fermée hermétiquement et n’est, par conséquent, point sujette à laisser dans le lit aucune impression de moiteur. Sa chaleur se conserve plus longtemps et peut ainsi servir pour plusieurs lits.» Ce système fut inventé pour palier le manque de bois de chauffage en Angleterre et prévenait des potentiels incendies.

 Et pour finir, vous ne vous êtes jamais demandé d’où venait l’expression « bassiner quelqu’un » ? C’est une simple allusion aux allers et venues de l’objet sous les draps, c’est donc agacer quelqu’un en revenant à la charge…

source : www.citedesarts.com 
 



 

mercredi 20 mars 2013

les lunettes au siècle des Lumières

                                          
                                                    LES LUNETTES AU XVIIIE SIECLE



                                          
                                               
Lunettes de vue vers 1750 - 1799

« Les lunettes sont de plus en plus efficaces au niveau visuel, mais le confort reste sommaire, même si le catalogue de possibilités s’agrandit. Au XVIIIe siècle, le face-à-main était très prisé : il s’agissait de verres joints munis d’une tige pour les porter devant les yeux. À partir du XIXe siècle, il sera fortement concurrencé par l’arrivée du monocle, un verre que l’on maintenait sous l’arcade de l’œil, ou du pince-nez, un binocle tenu par un ressort sur le nez. Le véritable tournant sera marqué en 1728 avec l’arrivée des montures : un opticien a l’idée d’ajouter des branches latérales maintenues par un système de pression sur les tempes. On respire bien mieux qu’avec le pince-nez mais le port prolongé provoque des maux de tête ! Il faudra encore attendre une trentaine d’années pour qu’un Anglais ajoute des articulations et rallonge les branches pour les faire enfin passer derrière les oreilles. »


Source : www.ledressingdemelledelisle.wordpress.com

dimanche 17 mars 2013

 Le saviez-vous ?

L'eau de Badoit pétille depuis 1778 pour le plaisir de nos papilles

1778

Richard Marin de Laprade, médecin honoraire du roi Louis XVI décrit les effets de l’eau de Saint-Galmier et reconnaît officiellement ses vertus apéritives, digestives et « exhilarantes », autrement dit qui stimulent l’humeur et l’esprit. Ainsi débute l’épopée Badoit !









http://www.badoit.fr/#/



dimanche 3 mars 2013

Quelques dates qui ont marqué Lille au XVIIIe siècle

  • 1708-1713 : Guerre de succession d'Espagne, Lille est occupée par les Hollandais, rendue à la France par la paix d'Utrecht,
  • 1714: création de la chambre de commerce,
  • 1717: édification corps de garde (théatre du Nord),
  • 1730: première mine de charbon à Anzin,
  • 1748: incendie de la chapelle des Jésuites, cstr église baroque des jésuites, renommée saint Etienne ultérieurement!
  • 1750: canal de jonction entre haute et basse Deule ,
  • 1792 : siège de Lille par les Autrichiens, dstr saint Etienne, boulets factices rang du BeauRegard
www.source : aujourlejour.20minutes-blogs.fr

11 avril 1713 Il y a 300 ans Le traité d'Utrecht

Cet article est disponible sur inscription


Le traité d'Utrecht est signé en 1713 : ch'tis et français d'pis 300 ans


Publié le 17/02/2013 - Mis à jour le 17/02/2013 à 03:38
Par La Voix Du Nord
| PARLACHE |
Ben, oui ! Malgré le traité des Pyrénées (1659) et le traité de Nimègue (1677), la guerre de Succession d'Espagne fait rage dans notre région et nos plaines se transforment, une fois de plus, en champs de bataille. Villars est enfin vainqueur à Denain, le 24 juillet 1712. Le roi de France Louis XIV va pouvoir annexer définitivement le Nord à son royaume par le Traité d'Utrecht (11 avril 1713), mais... pas de chance... le Nord, en général, est anti-français !





                                        Villars, en remportant la bataille de Denain, permet à Louis XIV de récupérer le Nord de la France.

vendredi 1 mars 2013

Jour J-34 !

Jour J moins 34 !!
Tout le monde est sur le pont. La vigie est à son poste.
Maintenant nous ne maîtrisons plus rien, tout est calé, cadré, pensé (enfin on  l'espère, nous ne sommes pas infaillibles)
L'effervescence monte dans les rangs des distributeurs et les autres, plaquettes, flyers affiches sont aux quatre coins de la châtellenie. Les relais d'opinions sont touchés. Ecoles, collèges, lycées, universités, commerçants, mairies, médiathèques, parents amis, associations culturelles, musées, offices de tourisme.... nous essayons de n'oublier personne.
Merci à notre équipe de volontaires (une quinzaine de personnes)
Nos journées sont bien remplies, nos réservoirs de voiture aussi pour éviter le timbrage "lourds" de nos envois (il n'y a pas de petites économies)
Nos nuits sont bonnes et bien remplies elles aussi. Nous "tombons" chaque soir dans les bras de Morphée emportés par la fatigue.
Nous attendons maintenant l'instant suprême....