mercredi 19 novembre 2014

Le design, un terme contemporain ? ... réponse

 

 Source :  château de Versailles

 

18e, aux sources du design

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18e siècle design

Du 28 octobre 2014 au 22 février 2015, le château de Versailles accueille l’exposition « 18e, aux sources du design, chefs-d’œuvre du mobilier 1650 à 1790 » dans les salles d'Afrique et de Crimée.

La conception du design

Introduit dans la théorie de l'art en 1712 par Shaftesbury, le mot et le concept de design unifie "le dessein" et "le dessin", le processus de conception et celui de mise en forme de l'œuvre. Pour la première fois, le mobilier est pensé, les meubles sont créés avec une intention particulière, la forme est adaptée à la fonctionnalité et au confort. L'élaboration du meuble au 18e siècle s'inscrit bien aux sources du design, autant dans sa conception d'un projet global que dans sa recherche d'harmonie entre forme et fonction.

Métamorphose du mobilier


La recherche sur les formes n'a jamais été aussi aboutie qu'au 18e siècle, pendant lequel la silhouette du mobilier se métamorphose. Des trésors d'inventivité se déploient et de nouvelles formes apparaissent : consoles, commodes, secrétaires en pente et en armoire. Le mobilier aux formes jusque-là rigides prend des formes courbes, devient galbe, droit à pieds galbes, reposant sur quatre, six, huit pieds. Les pièces de mobilier se dotent de mécanismes et transformations, et peuvent combiner plusieurs usages.

Audace de matériaux et de couleurs


La même recherche caractérise les matériaux : les meubles se couvrent de bois exotiques, de laque, de vernis, d'écaille, de nacre, de bronze, de laiton, de plomb, de porcelaine, de paille, d'acier, de marqueterie de pierres. On s'assied sur du tissu, du jonc, du cuir. Devançant largement les audaces de couleurs des 20e et 21e siècles permises par les matières plastiques, le 18e a vu naître des meubles de couleur rouge, jaune jonquille, bleu turquoise, vert pomme, partiellement dorés ou argentés... On a aussi, à l'inverse, réduit la gamme colorée aux seuls noirs et ors du laque et du bronze, aux seuls motifs naturels du matériau pur, comme l'acajou.

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jeudi 25 septembre 2014

Les odeurs à Versailles au siècle des Lumières

Puisque l’eau était nuisible, voire mortelle, les courtisants pratiquaient ce que l’on appelle la toilette sèche. Elle consistait à changer de vêtements plusieurs fois par jours. Ce qui n’empêchait nullement les odeurs corporelles d’apparaître. Pour masquer ces odeurs fâcheuses, , on avait recours aux pastilles d’anis pour parfumer l’haleine, et aux parfums. Le parfum ne modifiait pas seulement les odeurs, mais était sensé les assainir , effacer la crasse et protéger le corps d’éventuelles maladies en pénétrant à l’intérieur des organes...

Les hommes et les femmes de la cour, se fardaient , se poudraient le visage et le corps. On poudrait les cheveux pour les éviter de les laver, car la crasse devait leur donner vigueur et beauté. Les courtisants usaient de plusieurs produits : " poudre de Chypre ", " pommade de Florence ", " cire d’Espagne ", " essence de Gênes ", ainsi que d’autres onguents toujours capiteux. Les poudres et les parfums avaient également une grande place sur les commodes des galantes, effluves d’ambre, de jasmin, de jonquille, de musc, de cannelle…

Marchand de parfum

Pour d’éventuel décrassage, on utilisait un frottoir en peau, car on ignorait la serviette. On se lavait les mains et le visages avec un pain d’amandes. Cependant, Les baignoires étaient tout de même utilisées , il était possible de louer pour 20 sous par jours une baignoire de cuivre, pour les gens plus " pauvre ", une baignoire de bois pouvait être louée pour moitié moins. Louis XIV aimait l’eau, contrairement à ce que l’on peux penser, et, si il est vrai qu’il répugnait à se plonger dans une baignoire, il lui était fréquent de se baigner en rivière, ou de se rendre chez un baigneur .

En 1670, Louis XIV fait construire au rez-de-chaussée du château de Versailles, donnant sur le parterre Nord, un appartement des bains. Celui-ci servira du reste en 1685 d'appartement à Madame de Montespan. Cet appartement était d'un luxe incroyable ! Il était constitué d'un cabinet dorique, un cabinet ionique, un salon octogone et un cabinet des bains. Marbres, sculptures, peintures, bronzes, stuc… tout y était exceptionnel et magnifique. Une cuve octogonale était placée dans l'une des pièces, elle servait de baignoire et fût taillée dans un bloc de marbre ; Cuve qui existe toujours dans l'Orangerie !
Au XVIII ème siècle, deux maisons offraient encore des bains chauds. L’on s’y baignait en caleçon et en bonnet de bains ! c’est de la que partira la mode des maillots de bains.

L’environnement familier et urbain était à l’image de l’hygiène corporelle. Paris se vidait chaque jour d’environ 750 m3 de boue, soit 270000 m3 par année... A Paris comme dans le reste du royaume, on " lâchait ses eaux ", en vidant son vase dans les rues, voire même derrière une tenture. Les excréments et ordures jonchaient les sols pour se déverser dans les ruisseaux destinés à l’usage domestique... et rejoignaient les matières putrides des fosses d’aisances ainsi que des cimetières , qui, à cette époque, se trouvaient en plein centre ville. D’ou la propagation importante de maladies.

Toutefois l’indifférence des populations face aux odeurs putrides nous laisse pantois ! Le début du XVIII siècle sera synonyme d’évolution puisque l’on commencera à voir apparaître à Paris les premières latrines collectives dans toutes les maisons. Dès 1738, on facilita le transport des eaux usées par un système de chasses d’eau qui transportaient les eaux usées dans des conduits souterrains. On interdit de jeter les excréments par les fenêtres. Les ponts et autres rues sont arrosés quotidiennement, et l’on incite les habitants de la ville à jeter leurs ordures auprès des 120 tombereaux affectés à cet effet.

Après 1750 de grands travaux d’urbanisme furent entrepris à Paris, et le phénomène de propreté s’étendra dans toutes les grandes villes de France. Les cimetières furent transférés hors des villes pour une meilleur salubrité.
Après deux siècles de malpropreté, les Français du siècle des lumières redécouvraient les plaisirs de l’hygiène .

Source : www.versailles.chez.com


Le parfum au XVIIIe siècle

Histoire du parfum au siècle des Lumières


Au XVIIIe siècle, suite à une crise économique du cuir, les maître gantiers et parfumeurs de Grasse se concentrent sur la parfumerie, et continuent à prospérer, dans une époque marquée par une recherche de l’élégance, un retour à l’hygiène, et un attrait pour les odeurs florales, fraîches et naturelles, en opposition aux odeurs fortes et animales du siècle précédent.
Les premières eaux de Cologne, venues d’Allemagne, connaissent un grand succès à Paris. Jean-Marie Farina est le créateur de cette eau fraîche à base d’essences issues des zestes d’agrumes, dont les actions thérapeutiques sont reconnues par la médecine.
Le XVIIIe siècle connaît un engouement pour les parfums dans toute l’Europe, à travers les savons, les pots-pourris, les vinaigres, et les fards de beauté. Les vinaigres de toilette, très en vogue, sont à base de lavande et de clou de girofle et on leur reconnaît des propriétés toniques.
Les premiers parfumeurs à ouvrir leur boutique à Paris sont Lubin en 1774 ou Houbigant en 1775.

Source : www.auparfum.com

vendredi 17 janvier 2014

Une très bonne nouvelle !

Bonjour à tous,

J'ai une très bonne nouvelle à vous annoncer.
Notre association "Antan présent" vous fait part du nouveau projet qu'elle met en oeuvre à la suite de "Regards sur le XVIIIe siècle" qui a remporté un magnifique succès.
Ce projet d'importance se tourne aujourd'hui vers "LA ROUTE DE LA SOIE" au XIII e siècle avec Guillaume de Rubrouck.

Voici pour l'annonce promise. Une très belle aventure en perspective.

A bientôt sur www.antanpresent2.blogspot.com

Image source : wikipedia
File:Route rubrouck 1253 55.JPG