jeudi 21 février 2013

Le changement climatique au XVIIIe siècle

On débattait déjà du changement climatique au XVIIIe siècle

On se préoccupait déjà du changement climatique au XVIIIe siècle raconte le Smithsonian Magazine. Les acteurs clefs de ce premier débat? Le 3e président des Etats-Unis, Thomas Jefferson et Noah Webster.
Thomas Jefferson, passionné de météorologie, a tenu dès 1776 un journal dans lequel il notait les températures et les écarts de degrés pouvant exister entre les mois et les années. En 1787, il a publié des conclusions provisoires, fondées à la fois sur ses notes et sur des témoignages de personnes âgées:
«Notre climat change de façon très significative (…) Les chutes de neige sont moins fréquentes et moins intenses qu’avant...»
Il a dès lors été considéré comme fondateur d’un premier postulat sur le changement climatique jusqu’à ce que Noah Webster vienne bouleverser le débat. On peut lire sur ECHO underway que Webster s’était donné pour mission d’évaluer la pertinence d'un lieu commun de l’époque, consistant à dire qu’il faisait plus chaud en hiver que lors des «anciens temps». En 1810, il a publié les résultats de ses recherches dans l’ouvrage On the supposed change of  in the temperature of winter (A propos d'un changement présumé des températures hivernales):
«Il semble que la météo de nos hivers “modernes” soit moins constante que lorsqu’il y avait plus de forêts sur terre(…) que le climat assez chaud de l'automne empiète sur les mois d'hiver que et le froid de l'hiver s’étende jusqu’au printemps (…) que le vent étant plus variable, la neige soit moins présente. Ces effets semblent résulter de la plus grande quantité de chaleur accumulée dans le sol en été, puisqu’il est plus exposé aux rayons du soleil. Mais on peut difficilement en déduire que nos temps modernes sont victimes d’une diminution réelle du froid en hiver, du fait que ces hypothèses sont déduites de faits qui n'ont pas encore été avérés.»
 Source : www.slate.fr

L'hiver 1709 : Le grand froid

 

 L'HIVER 1709 DANS LE NORD DE LA FRANCE

Chronologie

  • 6 janvier : Début de la vague de froid qui touche l'Europe et particulièrement la France. C'est le début du « Grand Hiver » de 1709. La Seine gèle. Les intempéries rendent le ravitaillement de Paris impossible pendant trois mois.
  • 13 janvier : Température record à Paris avec -23.1°C.
  • 20 janvier : Dixième jour consécutif où la température est inférieure à -10°C à Paris. Record jamais battu. Record de -26°C à Paris. 24 000 morts de froid à Paris durant le mois de janvier.
  • 15 mars : Début de la spectaculaire débâcle de la Seine générant une importante inondation rendant encore impossible le ravitaillement de Paris.
  • fin mars : Dégel après le « Grand Hiver » qui laisse plus d'un million de morts en France. Presque tous les cours d'eau français ont gelé et même l'océan Atlantique fut pris par le gel le long des côtes françaises! Nombreuses « émeutes de la faim ». Point culminant de l'impopularité de Louis XIV en France.
  • 5 avril : Bloqué par les rigueurs de l'hiver, Paris est approvisionné pour la première fois depuis trois mois.
  • 12 juin : Appel de Louis XIV au peuple qui est lu dans toutes les églises du royaume. L'appel est entendu et l'effort de guerre est maintenu malgré l'urgence de la disette.
  • 20 août : Emeute de la faim à Paris. La troupe fait feu sur la foule et la ville est mise en état de siège.
  • Révoltes dans le Jura

 

Nord de la France (59)

L'hiver fut long et le froid si pénétrant que de temps immémorial on n'en avait point vu de pareil. Il commença le jour de l'épiphanie le 6 janvier et durant 17 jours, le vent est si fort et le froid qu'à peine on pouvait demeurer dehors, un grand nombre de personnes furent incommodées, les uns ayant une partie des pieds et d'autres les doigts des mains gelés, particulièrement chez les marchands qui étaient obligés d'aller par les chemins, ou l'on trouva en beaucoup d'endroits des personnes mortes du froid.
Les arbres des campagnes souffrirent beaucoup, la grande partie des chênes, même les plus gros, se fendirent de haut en bas, se faisait entendre de fort loin dans les bois, la moitié des arbres fruitiers périt, toute la nature fut entièrement gelée. Les sangliers et les loups ne purent s'en garantir, il en mourut beaucoup. Les suites furent funestes car au dégel, presque tout le monde se trouva attaqué d'un rhume qui commençait par un débord dans la tête avec de grandes douleurs et ensuite, tombait sur la poitrine souvent avec une douleur de côté et cette maladie fut générale.


Source : www.geneawiki.com

dimanche 17 février 2013

L'art de se coiffer à la cour de Louis XV





Madame de Pompadour (1745-1771)Louis XV Favorite Lady


La marquise de Pompadour, née Antoinette Poisson, devint la favorite de Louis XV en 1745.
Le coiffeur de la Cour, Dagé, suivant la mode d'inspiration grecque de l'époque, la coiffa comme la Sapho du musée du Vatican avec les ajouts de son prédécesseur Frison, à savoir, trois longues mèches bouclées tombant sur le cou et les épaules, deux à droite et une à gauche.
Jusqu'en 1765, les coiffures s'inspirèrent de l'art grec, bien que le coiffeur Legros, entre 1571 et 1771, ait introduit certaines modifications. Avec lui, la coiffure devint plus volumineuse et plus haute. Il coiffa lui aussi Madame de Pompadour.
Les cheveux étaient placés de façon à créer des volumes importants et poudré (voir la composition des poudres ici : http://coiffureetmoyenage.blogspot.com/

De Frison à Autié, on commença aussi à utiliser perles, plumes, diamants et perruques.
Cette coiffure, réunit les tendances esthétiques des coiffures de cette époque. 

source : www.histoiredelacoiffure.blogspot.com



Manneken Pis ou Comment Louis XV sauva ses soldats de la mort.


https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjpKOfjQvOMzR6zfurDDWmGuw8aAI-c1Wq6i8TAXUo4ijEa-o20AOwEPQYy3kpJO0K64nj7S2xmu0U28I9hmP5RO1WsQMi7thfLgIbYoAXjSR-npsmncoUCbPLV1mhj2SadPss-12z_FpFk/s1600/XVIIIe+si%C3%A8cle.jpg


L'Histoire du Manneken Pis au XVIIIe siècle


La statuette de bronze, réalisée au début du XVIIe siècle par Jérôme Duquesnoy et qui se trouve rue de l'Etuve, à l'angle de la rue du Chêne, non loin de la Grand-Place, fut appelée Manneken Pis. Manneken Pis, le plus ancien bourgeois de Bruxelles, incarne l'esprit bruxellois, frondeur et espiègle. La très célèbre statuette, haute d'à peine 60 cm, joui d'une réputation mondiale.
Depuis sa création, le célèbre "Manneken" a vécu bien des aventures. En 1695, durant le bombardement de la ville par les troupes de Louis XIV, la statuette fut mise en sécurité. Après la canonnade, le Manneken Pis fut promené à travers la ville, accompagné par de la musique et escorté par une foule enthousiaste. La statue fut ensuite replacée sur son piédestal et devint une sorte de fétiche pour les Bruxellois.
Durant la guerre de Succession d'Autriche, en 1745, la statuette fut enlevée pour la première fois par des soldats anglais. On la retrouva à Grammont. On raconte que les Bruxellois auraient offert une réplique du Manneken Pis à la ville de Grammont, mais, en fait, ce n'est pas exact. En effet, le Manneke Pis de Grammont (qui s'écrit d'ailleurs sans n) est le plus vieux de Flandre. C'est une statuette originale qui date de 1455.
Deux ans plus tard, le 31 mai 1749, des grenadiers français s'emparèrent du Manneken Pis, mais ils furent pris en flagrant délit. Les Bruxellois, irrités, se révoltèrent et ce ne fut que grâce à l'intervention du roi de France Louis XV que ses soldats échappèrent à la mort. Le roi fit jeter les voleurs au cachot. En réparation de cet outrage, le roi de France offrit au Manneken Pis un habit de brocart, brodé d'or et décoré de la croix de Saint-Louis. Le premier habit avait été offert en 1698 par l'électeur de Bavière, à l'occasion des festivités des arbalétriers. Depuis, Manneken Pis a reçu plus de quatre cents habits, qui sont conservés au musée Communal, installé dans la maison du Roi, sur la Grand-Place. Manneken Pis, honoré par les rois, les princes, les ducs, les comtes, les nobles et les politiciens, reçut également de nombreuses distinctions.


Source ; www.jeanluc.lobbedez.free.fr


 

vendredi 15 février 2013

Le carnaval de Venise au Siècle des Lumières

Histoire du Carnaval de Venise


Le carnaval de Venise ! Formule magique, Sésame d'un monde merveilleux de beauté, de joie et de plaisir



Carnaval de Venise - Nos Photos du Carnaval de Venise

« Dans les autres états d'Europe, la folie du carnaval ne dure que quelques jours : ici on a le privilège d'extravaguer six mois de l'année »
Ange Goudar (1708-1791) - L'espion Chinois

Au XVIIIe siècle, le carnaval de Venise commençait dès le premier dimanche d'octobre jusqu'à Noël, puis il reprenait depuis l'épiphanie jusqu'à mardi gras minuit, où la cloche annonçait la fin des festivités.

Il recommençait à l'ascension, pour deux semaines.

Et il ressuscitait à chaque élection d'un nouveau doge, à la Saint-Marc ou à n'importe quelle occasion !

La période du carnaval ouvrait la saison des opéras et des comédies, et tout Venise attendait les nouveautés avec impatience.

Par exemple, en 1749 Goldoni s'engageait à livrer 16 nouvelles comédies pour le carnaval. Et les amateurs de la Commedia dell'arte trouvaient satisfaction avec Gozzi.

Albinoni et Vivaldi se chargeaient des opéras, et les meilleurs interprètes ravissaient un public très friand de belles voix.

Certaines coûtaient très cher : le célèbre Farinelli demandait des cachets astronomiques. Qu'importe !

à Venise, la musique est une passion, parce que Venise est le pays de la musique.

Le jeune Mozart était présent au carnaval de 1771.


Nos Vidéos du Carnaval de Venise
Les belles dames aimaient particulièrement se rendre à l'opéra, où leurs toilettes resplendissaient sous les lumières des grands lustres qui faisaient scintiller leurs bijoux.

Car c'était aussi la fête de la mode et de l'élégance.

Aux farces et aux festivités s'ajoutaient les plaisirs et les dangers du libertinage et de la passion du jeu !

Quand le divertissement de la place se termine, celui du réduit (ridotto) peut commencer.

Le Ridotto, ancêtre du casino, était ouvert chaque soir et il était accessible à tous et à toutes, à la seule condition de porter le masque.

Sous la direction de nobles non masqués, on y jouait à toutes sortes de jeux : la bassette, le piquet, et surtout le pharaon.

Sur les tables de jeu des sommes énormes changeaient de mains dans un silence parfait malgré l'affluence, et les masques couvraient le désespoir des malheureux perdants.

Le carnaval était la période bénie des aventuriers et des “accros” du jeu comme Casanova et Da Ponte, et le ridotto était un lieu privilégié pour les rencontres.


source : www.e-venise.com

mardi 12 février 2013

La grippe au XVIIIe siècle eh oui !


Jour J- 45 !

Jour J- 45 ! soit 1 mois et demi.

Les derniers réglages ne sont pas encore en ordre de marche.
Nous avons à finaliser ce soir la plaquette qui a été lue, relue un nombre incalculable de fois.
Des relectures faites par 5 personnes pour ne rien laisser passer.
Cette fin de mois verra la distribution de nos plaquettes, affiches et flyers dans pas moins de 129 villes et villages de la Châtellenie de Lille, ses mairies, ses musées, ses médiathèques, ses collèges, lycées, universités...
Notre chemin de Compostelle en somme.

Le planning des attributions de postes durant ces 4 jours, plus les trois jours précédents pour l'installation et le lundi 8 avril pour le rangement, s'étaye peu à peu.
Il faut que chacun sache ce qu'il a à faire, quel jour, à quelles heures durant combien de temps.

Tous seront badgés pour une reconnaissance du public.

Une organisation rigoureuse est à mettre en place.
La tension commence à monter. Pas le moment de se gripper (et pourtant !!)

Nous imaginons déjà quelle effervescence va nous prendre dans quelques temps avec le plaisir de la partager tous ensemble.


lundi 11 février 2013

Les gants, quelle utilité au XVIIIe siècle ?

Aux XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles, une grande majorité de la population européenne travaillait dehors, dans les champs. Quel rapport avec les gants ? me demanderez-vous. Contrairement à aujourd'hui, il était à la mode chez les aristocrates, particulièrement chez les femmes, d'avoir la peau très blanche, pour montrer sa condition. En conséquence, tous portaient des gants en toute saison et à tous les moments de la journée. On se dégantait cependant pour poser devant des portraitistes et transmettre à la postérité l'image d'une belle main à la peau pâle...

Source : www.leblogdesmeninnes.blogspot.com


Signification de l'expression : " Ne pas prendre de gants" ? ou inversement "Prendre des gants" ?

Agir sans mettre les formes, sans ménagement

Origine : Expression française dont les origines remontent au XVIIIème siècle où le gant est utilisé comme le symbole de la précaution et de la délicatesse. En effet, le fait de mettre des gants pour faire quelque chose renvoie à l'idée de protection contre la saleté, les blessures..en d'autres termes toutes détérioration d'ordre physique ou moral. En appliquant l'idée à une personne, le fait de prendre les gants avec elle signifiera qu'il faudrait la ménager et ne pas la blesser comme les mains  et ne pas en prendre équivaudrait à se comporter sans fioritures.
source : www.expressionsfrancaises.fr




la toilette "enfin" au XVIIIe siècle


Au  XVIIIe siècle, vie mondaine oblige, on se couche tard, quelquefois à l'aube. Récite-t-on comme au siècle précédent ses prières, son Pater, son Ave et son Credo,  suivies d'un examen de conscience ? Sûrement.
En tout cas, au XVIIIe, on se lave. Plus question de 
faire une toilette "sèche" (s'essuyer simplement le corps avec un linge blanc) ou de se laver seulement les mains avec de l'eau parfumée ( (des mains sales manquant de distinction).
Au XVIIIe, avant de se coucher, on fait une toilette du soir. On se lave le visage avec de l'eau afin de "déhâler le teint ", on peut "écraser quelques fraises sur ses joues, les laisser sécher pendant la nuit et le lendemain se laver avec de l'eau de cerfeuil. Alors la peau devient belle, fraîche et luisante".
Plus question comme au XVIIe, afin de préserver sa coiffure si compliquée,  de dormir  avec une coiffe de taffetas graissé, doux repaire des poux et du prurit.
Après s'être longuement brossé les cheveux, on les enroule dans des papillotes que l'on enserre dans un bonnet appelé "dormeuse". Et l'on prend l'habitude de porter une chemise de nuit. Ou plutôt une "chemise conjugale" percée d'un petit trou judicieux permettant aux époux de remplir leur devoir.
Puis, après s'être assuré qu'une collation, 
en cas de fringale nocturne, en général du bouillon, est posée sur la petite table de chevet et que le vase de nuit, appelé "bourdaloue*,  se trouve  à disposition, on se glisse dans le lit,  souvent  encastré dans une alcôve qui retient la chaleur. Un lit confortable et sophistiqué : pas moins de trois matelas de laine et de plume, des draps, des traversins, des oreillers, des couvertures et une courtepointe.
Ensuite, on éteint la bougie avec les mouchettes, petites pinces en ciseaux permettant d'écraser la mèche ou avec un éteignoir de forme conique qui étouffe la flamme.
Et ensuite... on rêve.
Au  XVIIe, on masquait la crasse du visage considérée comme protectrice sous des couches de fards , on inondait de parfums violents le corps
, après l'avoir purgé et abondamment saigné et surtout on fuyait l'eau qui " en dilatant les pores de la peau", était perçue comme le vecteur de toutes les épidémies.
L
a seule hygiène, au XVIIe, consistait finalement en l'épouillage (tant la vermine abondait).
La propreté commence dans la seconde moitié du XVIIIe. L'eau n'effraie plus, on s'interroge même sur ses vertus thérapeutiques (pour soigner, par exemple,  l'hystérie féminine... On prend un bain, et par là,  on se repose...).
C'est sous Louis XVI qu'arrive le règne de la  baignoire,  considérée comme un meuble de luxe.
En marbre, en cuivre, en bois ou en tôle , en forme de cuve,  de sabot ou en méridienne, la baignoire trône au milieu de la salle de bains. On peut prendre son bain seul et recevoir ses intimes pour y tenir conversation telle la Princesse de Genlis qui tenait des "bains salons" (tout en prenant soin de verser du lait dans l'eau afin de la rendre opaque.)
On pouvait aussi  prendre le bain  à plusieurs, certaines baignoires étant assez grandes pour y recevoir quatre personnes. Inutile de dire que le thème du bain inspira 
maints peintres du XVIIIe...
Et c'est aussi au XVIIIe que le bidet fit son apparition.. Mais là, c'est une toute autre histoire...

* Bourdaloue : du nom du prédicateur de Louis XIV  dont les sermons étaient tellement longs que les dames emportaient par précaution ce petit vase à la messe.
source : www.article-la-toilette-au-XVIIIe-siecle.fr

dimanche 10 février 2013

3 personnages incontournables pour l'enfant au XVIIIe siècle





Madame de Genlis, un personnage bien de son siècle.

 
Née le 25 janvier 1746.
Préceptrice des enfants de la duchesse d’Orléans, le futur roi Louis Philippe disait d’elle : « Un sacré précepteur, je vous jure ! Elle me fait apprendre une foule de choses manuelles. Je suis menuisier, palefrenier, maçon, forgeron, j’étais un garçon faible, paresseux, poltron, elle fit de moi un homme assez hardi et qui a du cœur »
Elle invente les premiers jouets éducatifs
Elle créé des maquettes d’ateliers, de navires, de machines à vapeur, invente la lanterne magique. Elle utilise les marionnettes pour enseigner l’histoire, développer la curiosité pour permettre aux enfants d’acquérir une « connaissance encyclopédique » en mettant à leur portée le monde réel. Elle utilise le château de cartes pour donner une idée de l’architecture
 Passionnée de pédagogie, elle fut nommée par Napoléon 1er  Première  inspectrice de l’Ecole primaire.


Le pasteur Jean Frédéric Oberlin (1740-1826)

                    
A l’âge de 26 ans le Pasteur Jean Frédéric Oberlin invente ni plus ni moins -que l’Ecole Maternelle.
Il est l’inventeur du jouet pédagogique.
Il créé, des « poêles à tricoter » (les mains occupées les enfants écoutaient sagement).
Oberlin en créa à peu près partout et nomma pour les animer « des conductrices de tendre jeunesse » ancêtres de nos institutrices de maternelle.
Il fit de la manipulation le centre de sa pédagogie..
Il est l’inventeur des casse-têtes chinois, de la géographie en puzzle, des jouets en bois, de la réplique du métier à tisser.
« De tous les amusements, il faut choisir ceux qui sont les plus utiles, les moins coûteux, les moins séduisants, à l’abus »
Il introduit en classe, jouets optiques et scientifiques, les poupées de bois, les dînettes, les acrobates chinois, les soldats en étain….
Il enseigne l’art de ne pas gaspiller.

Il aura démocratisé le jouet jusque là réservé aux enfants de la bourgeoisie.


Arnaud Berquin (1749-1791)

                                   
Rousseauiste convaincu, c'est un précurseur de la littérature pour la jeunesse. Son Ami des enfants (1782-1783), qui connut un succès européen, tourne en effet le dos à la littérature directement pédagogique, pour « servir à l'amusement » des enfants au moyen d'une grande variété de genres qui permettent des récits édifiants d'une vie familière plus ou moins idéalisée dans lesquels l'enfant – qu'il soit issu d'une bourgeoisie laborieuse et simple, ou, plus rarement, du peuple – est toujours le personnage central.
« Notre ami ! » c’est ainsi que les jeunes habitants de son quartier, provoquant son regard, son serrement de main, l’appelaient.
Il consacra sa vie à l’amusement et à l’instruction de la jeunesse.
L’Académie française lui décerna le prix d ’ « Utilité  »

lundi 4 février 2013

Le champagne au XVIIIe siècle

En 1669, le champagne n'existait pas, en 1674, il existait et était déjà considéré comme la boisson incontournable des grandes occasions et de la vie luxueuse. Voltaire, qui aimait le luxe - voir son célèbre essai titré Du luxe - le célébra ainsi :
 
“De ce vin frais l'écume pétillante
De nos Français est l'image brillante”.

Le secret du célèbre bénédictin passa au début du XVIIIe à Dom Thierry Ruinart qui fonda en 1729 la première maison exclusivement consacrée à la production de champagne.
 
Dans l'édition de 1712 du Cuisinier royal et bourgeois, François Massialot avait ajouté plusieurs recettes qui pouvaient être réalisées avec du champagne : filets de sole ou de truite, saumon, huîtres ; on devait faire revenir le poisson dans du beurre et des champignons puis pocher les filets dans une demi-bouteille de champagne avant d'épaissir la sauce avec un coulis d'écrevisse.
 
Saviez-vous que les premières bouteilles étaient jaunes ou bleues ? La couleur verte finit par s'imposer, ainsi qu'une qualité très épaisse de verre afin que le champagne n'explosât pas, ce qui arrivait encore bien souvent !
 
Au début du XVIIIe siècle, une bouteille de champagne pouvait atteindre 8 livres, soit 400 euros. A la même époque, la consommation quotidienne de vin pour les 35 ou 40 domestiques d'une grande maison se montait à 6 livres, sachant que certains domestiques consommaient jusqu'à 3 bouteilles par jour…
 
Les premières bouteilles ne portaient pas d'étiquette mais plutôt le blason de l'acheteur à qui elles étaient destinées.
 
Le premier grand dictionnaire de la fin du XVIIe, celui de Furetière, publié en 1690, choisit l'exemple du champagne pour illustrer l'utilisation du verbe “régaler” : "Qui veut bien régaler cet homme-là, il faut lui donner du champagne."  

source : www.femmesdeslumières.overblog.com

Il était aussi sucré et de bon ton de le sucrer d'avantage en y ajoutant un morceau de sucre qui le faisait pétiller encore plus.
 

vendredi 1 février 2013

JOUR J - 59 !!

Le chemin qui mène au final n'est plus qu'à 59 pas !

La plaquette qui a demandé énormément de remaniement sous toutes ses formes, un vrai parcours du combattant, est sur le point de rendre son dernier cri. Un travail de longue haleine couplé à celui de nos trois années passées qui verront bientôt leur apothéose, nous l'espérons si fort, tout a été fait pour ça.

Il nous faudra maintenant passer à la distribution, dans toute la châtellenie de Lille (soit 129 villes et villages) à couvrir le mieux possible.

Mairies, offices de tourisme,centres culturels, médiathèques, bibliothèques, musées, universités, collèges et lycées, en passant par les relais médiatiques tels que quotidiens, hebdomadaires, mensuels, radios, télé (eh oui !), déposer les dossiers, répondre aux interviews, articles de journaux,  facebook, nous n'avons pas lésiné sur la communication. et bien sûr le blog et le ......  bouche à oreille !