dimanche 16 décembre 2012

L'histoire de la madeleine de Commercy


Gâteau réputé, de tradition ancienne,
la Madeleine de Commercy fait le régal des gourmets.
Mais connaissez-vous son histoire?
En 1755, Stanislas, roi de Lorraine, reçoit. Mais, au cours du repas, on lui apprend que son pâtissier, fâché à la suite d'une querelle a rendu son tablier.
Un repas sans dessert ne peut se concevoir. Le majordome se fait fort de sauver le roi de ce déshonneur, pourvu qu'on lui laisse quelque temps.
Pendant que la société s'amuse de jeux, de récits, se divertit du nain Ferry qui sort un pâté géant, on s'affaire à l'office.
Et voici le dessert. On apporte aux invités des gâteaux d'une forme originale, dorés, et fondants... Une merveille !
Ravi, le roi fait venir l'auteur de ce miracle : on lui présente une jeune et jolie servante, rose de confusion et les mains encore blanches de farine...
- "Comment s'appelle ce chef-d'oeuvre ?"
- "Il n'a pas de nom, sire ; c'est ce que l'on fait chez moi, à Commercy, les jours de fête."
- "Et quel est ton nom ?"
- "Madeleine"
- " Eh bien, il s'appellera comme toi : Madeleine de Commercy."
Depuis, la recette de la Madeleine de Commercy a été jalousement conservée.
La maison F.Grojean depuis 1928, vous propose de revivre l'étonnement de la Cour de Lorraine... avec ses délicieuses madeleines garanties pur beurre.

source www.madeleines-commercy.com

mercredi 12 décembre 2012

FELICITATIONS  à Hervé, Yvon, Catherine, Jeanne Marie, Alain F , Michèle L, Nicole et Brigitte

qui ont tous contribué pour beaucoup certains à compléter la plaquette de communication d'encarts publicitaires. Grâce à eux nous financerons totalement la plaquette.

Mille mercis à tous ceux qui nous ont suivis en achetant des encarts publicitaires.

Tirée à 15000 exemplaires, distribuée tout autour de LILLE et proposée dans tous les relais d'opinions, musées, offices de tourisme, universités, mairies, offices culturels, hôtels ....... elle ne manquera pas d'apporter toutes les informations utiles et d'attirer un large public durant ces 4 jours que nous voulons empreints des Lumières de notre temps.

samedi 1 décembre 2012

Les crèches de Noël au XVIIIe siècle



Quand les crèches entrent dans les maisons...

C'est au XVIIIe siècle que les crèches entrent aussi dans les maisons, non plus avec des personnages grandeur nature, comme dans les églises, mais avec des miniatures.


Placées sous vitrine, avec des personnages précieux, en verre ou en porcelaine, elles étaient appelées " chapelles " et réservées dans les premiers temps aux familles les plus riches.

dimanche 25 novembre 2012

La recette du chocolat à boire de Louis XV

 



 
  Education
Un guide écrit par Louis XIV Quelques chiffres Vie d'hier et d'aujourd'hui
La Famille du duc de Penthièvre en 1768, par Charpentier Jean-Baptiste, le Vieux (1728-1806) - N° d’inventaire : MV7716 - 
Crédit photographique : RMN /Gérard Blot
Au XVIIIe siècle, au château de Versailles, on appréciait ler chocolat sous toutes ses formes. Voici la recette du chocolat à boire tel qu'il était préparé à l'époque. Le roi Louis XV la réalisait parfois lui-même dans les cuisines de ses Petits Appartements, au troisième étage du château.

« Vous mettez autant de tablettes de chocolat que de tasses d'eau dans une cafetière et les faites bouillir à petit feu quelques bouillons ; lorsque vous êtes prêts à le servir, vous y mettez un jaune d'oeuf pour quatre tasses et le remuez avec le bâton sur un petit feu sans bouillir. Si on le fait la veille pour le lendemain, il est meilleur, ceux qui en prennent tous les jours laissent un levain pour celui qu'ils font le lendemain ; l'on peut à la place d'un jaune d'oeuf y mettre le blanc fouetté après avoir ôté la première mousse, vous le délayez dans un peu de chocolat de celui qui est dans la cafetière et le mettez dans la cafetière et finissez comme avec le jaune »

Source : "Les Soupers de la Cour ou l'Art de travailler toutes sortes d'aliments pour servir les meilleurs tables suivant les quatre saisons", par Menon, 1755 (BN, V.26995, tome IV, p.331)

Le potager du Roi au XVIIIe siècle

Source : www.college.ac-rouen.fr
La Quintinie : maître dans l’art de jardiner (1624-1688)


Naissance d’une passion

Jean-Baptiste de la Quintinie était avocat à la cour du parlement puis maître des requêtes de la reine après des études de droit.

C’est grâce â Jean Tambounneau, président de la cour des comptes, qui lui confia l’éducation de son fils, qu’il voyagea et découvrit les jardins d'Italie.
C'est là qu'il se passionna pour l'horticulture et décida de s'y consacrer .
Ses débuts à Versailles
Louis XIV qui avait remarqué son génie à Vaux lui confia la direction des anciens potagers de Louis XIII. Il était aussi responsable de l'orangerie construite par Mansart. Il fit de nombreuses découvertes sur la croissance et la fructification des arbres.
Directeur des potagers et de la maison royale .
La Quintinie sera anobli par Louis XIV en 1687 car durant toute sa carrière, il aura eu beaucoup d’influence grâce à toute ses découvertes -celles-ci sont décrites dans son livre testament : Instruction pour les jardins fruitiers et potagers (1690, édition posthume).



PETITE HISTOIRE DU POTAGER DU ROI

Le jardin a très peu changé depuis la Quintinie.

1715 : Le potager est partiellement remis en herbe, et les jardiniers tentent différentes expériences grâce à l’introduction des serres hollandaises.
MORT DE LOUIS XIV
1723 : Le grand carré est à nouveau cultivé.
1754 à1790 : Direction d’Alexandre Brown : Réaménagement du potager (transformation des terrasses en rampe, ouverture de la grille d’Anjou, construction d’une serre près de la figuerie qui est remblayée).

MORT DE LOUIS XV et avènement de LOUIS XVI

1790 à 1794 : Location du jardin à des particuliers, vente des plantes.
Des techniques de culture jamais vues auparavant


Faire pousser des légumes en toute saison.

Afin de chauffer les racines des légumes, La Quintinie utilisait du fumier. Une fois la pousse sortie, il la mettait sous cloche de verre pour créer un effet de serre. La nuit, la cloche était recouverte de fumier pour empêcher les légumes de geler.


Un site que je vous recommande, la visite vaut le détour. Que diriez-vous d'une conversation avec Mr de la Quintinie ?

http://www.jardinechassiere.com/2010/07/jean-baptiste-de-la-quintinie-le-potager-du-roi-a-versailles/

vendredi 23 novembre 2012

Mois M moins 5....

A cinq mois de l'évènement nous resserrons nos rangs, nous définissons clairement les responsabilités, nous finalisons des points importants. Un planning pointu est élaboré par Hervé. Nous sommes en ordre de marche. Chacun à son poste !

Notre souci de vitrines a été résolu. Nous remercions infiniment la municipalité de Ronchin qui nous en prête autant qu'il nous est nécessaire et nous les livre en plus !

C'est avec toutes ces bonnes volontés qui croient en nous, en ce que nous avons eu le culot de mettre sur pied, nous, petite association devenue grande par la force des choses et surtout la force des partenaires, des soutiens, des adhérents, des passionnés spécialisés ou néophytes que nous pourrons aller jusqu'au bout et offrir un évènement à la hauteur du public.

La valse des camions (en location) qui vont chercher les éléments de décors fournis en partie par Jacques notre scénographe pour les entreposer en attendant le jour J a commencé.

Jeanne Marie en organisatrice parfaite tient à jour (au doigt et à l'oeil) les mises en scènes qu'elle va déjà reproduire chez elle, les photographier, pour que chacun sache exactement comment les mettre en scène lors de la préparation des salles, ce qui évitera une perte de temps et nous permettra de les installer sans erreur et surtout sans questions inutiles.

Bravo à elle !


jeudi 8 novembre 2012

Proposition de souscription

l'Association "ANTAN PRESENT" vous propose dans quelques jours un bulletin de souscription pour la réalisation de l'évènement qu'elle prépare l'an prochain

Il sera adressé au trésorier :
Yvon Thoré - 29 rue du général de Gaulle - 59175 - TEMPLEMARS

A l'ordre de l'association Antan Présent.

Nous vous espérons nombreux à répondre à notre appel,  pour que tous ceux qui participent sans compter à cette aventure soient récompensés de leurs efforts pour le plaisir de tous !

vendredi 2 novembre 2012

Connaissez-vous Sue Carrell ?

Sue Carrell animera le Samedi 6 avril à Templemars, une conférence sur le sujet auquel elle consacre sa vie depuis plus de 20 ans

La cow-girl et les aristocrates

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Par Astrid De Larminat Mis à jour | publié Réactions (3)
Il y a quatre ans, Sue Carrell s'est installée en France, à Avignon.
Il y a quatre ans, Sue Carrell s'est installée en France, à Avignon.

Sue Carrell est née dans un ranch a consacré sa vie à la correspondance du chevalier de Boufflers et de la comtesse de Sabran.

Sue Carrell est née en 1943, dans une maison de bois qui grinçait lorsque le vent soufflait. Elle a grandi au milieu des vaches sur le ranch de son père, arrivé en Californie pendant la grande dépression des années 1930. Il y a quatre ans, elle s'est installée en France, à Avignon. Son appartement donne sur le Palais des papes. Une photo d'elle adolescente sur sa jument et sa selle qui trône dans le salon rappellent d'où elle vient. Elle montre ces souvenirs avec tendresse et fierté. C'était l'époque heureuse où elle se réjouissait quand les lions des montagnes s'attaquaient aux troupeaux, les dispersant si loin qu'elle était exemptée d'école et réquisitionnée pendant deux semaines pour les regrouper.

«Les mots qu'elle aime»


La promesse (1786-1787) Correspondance de la comtesse de Sabran et du chevalier de Bouffleurs, édition établie par Sue Carrell, Tallendier, 530 pages, 29 euros.
La promesse (1786-1787) Correspondance de la comtesse de Sabran et du chevalier de Bouffleurs, édition établie par Sue Carrell, Tallendier, 530 pages, 29 euros.
Pourquoi cette authentique cow-girl s'est-elle intéressée à deux aristocrates français nés en 1738 et 1749, le chevalier de Boufflers et la comtesse de Sabran dont elle a entrepris il y a vingt-cinq ans d'exhumer la correspondance? Comment en est-elle venue à consacrer sa vie à l'édition de milliers de lettres qu'elle a pour la plupart retrouvées elle-même, classées, déchiffrées à la loupe, dactylographiées, annotées? Elle enfile des gants blancs pour tourner avec délicatesse les pages du lot de lettres manuscrites qu'elle a acheté à Drouot, il y a quatre ans. Elle est encore tout émerveillée de cette aubaine: «J'aurais tendance à penser que c'était un miracle.» Lorsqu'elle parle de la comtesse et du chevalier, on dirait qu'ils viennent de quitter la pièce. Comme s'ils étaient des intimes. «Quand je lis une lettre de la comtesse, je pourrais écrire la fin de ses phrases. Je la connais si bien. Je sais quelles sont ses tournures de style, les mots qu'elle aime.»
Les lettres ont ceci de merveilleux qu'elles permettent d'entretenir des amitiés par-delà les continents mais aussi par-delà les siècles. Cette amitié-là a donné à Sue Carrell la force de ne pas désespérer dans l'adversité et la solitude qu'elle a connues. À travers cette correspondance, explique-t-elle, je voulais comprendre comment ces êtres passionnés et fragiles étaient «arrivés au soir de leur existence, après avoir traversé tant d'épreuves, équilibrés, pleins de vigueur et de sagesse, heureux autant qu'on peut l'être ici-bas.»

Un doctorat sur la littérature épistolaire

L'histoire de la comtesse de Sabran et du chevalier de Boufflers est un véritable roman que Sue Carrell compare à Autant en emporte le vent par l'ampleur du texte qui traverse des décennies, l'envergure des personnages, le souffle d'une histoire qui bascule et déchire un pays, l'intensité des sentiments. Éléonore, veuve du comte de Sabran et mère de deux enfants, avait vingt-huit ans quand elle rencontra Stanislas-Jean de Boufflers, homme très en cour, plein d'esprit et de lettres, qui avait choisi néanmoins la carrière militaire. Ils s'aimaient à la folie mais ne purent se marier que vingt ans plus tard, lorsqu'ils auront émigré en Pologne, après la Révolution, à laquelle ­Boufflers participa un temps comme député de la Constituante. Le roi de Prusse leur avait accordé là-bas une terre où ils bâtirent de leurs propres mains une petite colonie agricole. Rentrés en France, ruinés, ils s'installèrent dans une maisonnette à Saint-Germain-en-Laye, où ils coulèrent enfin des jours paisibles, écrivant des livres, cultivant leur jardin.

Le lit bleu (1777-1785) Correspondance de la comtesse de Sabran et du chevalier de Bouffleurs, édition établie par Sue Carrell, Tallendier, 360 pages, 22 euros.
Le lit bleu (1777-1785) Correspondance de la comtesse de Sabran et du chevalier de Bouffleurs, édition établie par Sue Carrell, Tallendier, 360 pages, 22 euros.
C'est à l'université que Sue Carrell se tourna vers le français, après avoir commencé à étudier l'espagnol - parce qu'elle trouvait «la littérature française plus riche». Après un doctorat sur la littérature épistolaire, elle commença une carrière universitaire sur la côte Est. Mais son père fut atteint de la maladie d'Alzheimer. «J'étais fille unique. Ma mère ne pouvait gérer seule le ranch. J'ai dû abandonner ma carrière, me transformer en femme d'affaires et m'occuper de mon père.» Elle est d'un temps où on ne tournait pas le dos à ses devoirs.

Un sujet de méditation

Comment a-t-elle eu le courage de continuer à s'intéresser à la littérature française? «La correspondance Sabran-Boufflers m'a sauvée. C'était ma vie. Dans la mesure où j'avais renoncé à mon métier, j'avais besoin de contribuer à quelque chose de valeur dans ce bas monde. Je me sentais même un devoir envers la postérité.» Elle entreprend d'abord de traduire en anglais des morceaux choisis des lettres et compose une sorte de roman épistolaire. Après la mort de son père, parce que l'entourage de ses parents voit d'un mauvais œil ses escapades à Paris, imaginant peu ou prou que cette fille indigne va s'encanailler au Moulin Rouge, elle donne une série de conférences sur son travail dans la maison de retraite où est entrée sa mère. Et elle fait un tabac! «Ils ont compris que ces lettres pouvaient être un sujet de méditation et nourrir une recherche de sagesse.» Elle distribue des exemplaires de sa traduction. «Une dame m'a dit ensuite qu'elle la lisait comme la Bible.»
En 1999, elle frappe à la porte du château des Sabran. D'abord méfiants, ils comprennent vite qu'elle est passionnée par son sujet: «Lorsqu'ils m'ont montré un portrait de la comtesse, j'ai fondu en larmes.» Ils lui ouvrent leurs archives où sont conservés en désordre des milliers de documents. Pendant des mois, seule, Sue Carrell fouille, scrute, trie. «Un jour, je me suis surprise à écarter négligemment, en me disant “pas intéressant”, une lettre de Louis XIV»!
Lorsqu'elle apprend, à la fin des années 1990, qu'elle a un cancer, elle a la hantise de ne pouvoir achever son œuvre. «Aujourd'hui, j'ai la joie de me dire que j'arriverai au bout.» Deux tomes sont déjà parus. Elle travaille maintenant aux suivants. Puis elle écrira le roman de sa propre vie, qui l'a menée du Nouveau Monde à la vieille Europe. À la croisée des temps.

dimanche 28 octobre 2012

Merveilleuse rencontre ce samedi 27 octobre

Merveilleuse rencontre que celle organisée par et chez Jeanne Marie et Alain BONDU hier samedi 27 octobre.
Les conférenciers qui interviendront le SAMEDI 6 AVRIL 2013  en la salle Henri Desbonnet de TEMPLEMARS étaient tous réunis pour un repas très convivial qui leur a permis de se rencontrer, de se découvrir et d'élaborer ensemble le plan de leurs interventions.

C'est ainsi qu'autour de  SUE CARELL qui était venue spécialement de Paris se sont trouvés Dominique ROSSELLE, notre commissaire scientifique et professeur émérite à la faculté d'Histoire de Lille 3, Monique TORCK, professeur en pharmacie et maître de conférences à la Faculté de Pharmacie de Lille, Bruno GRIMOMPREZ guide conférencier aux Parcs et Jardins de TOURCOING, et Pierre WEMEAU, professeur de philosophie qui en sera le coordinateur.

S'y sont joints, dans l'après midi, plusieurs membres de l'association en charge du bon déroulement des évènements.

Nous avons pu apprécier la personnalité de Sue CARRELL, sa grande gentillesse, sa disponibilité et son immense culture sur le sujet qui est le sien : la correspondance entre le Chevalier de BOUFFLERS et la comtesse de SABRAN. Personnalité qui nous a tous émerveillés.
C'était là une rencontre que nous ne sommes pas prêts d'oublier.

Et tout cela s'est déroulé de façon la plus amicale qui soit.

Merci à Jeanne Marie et Alain de nous avoir offert ce très bon moment.

samedi 27 octobre 2012

Le changement d'heure : Une idée de Benjamin Franklin dès 1784

Changement d’heure
(heure d’été / heure d’hiver) :
une idée de Benjamin Franklin en 1784
(Lettre de Franklin parue dans le « Journal de Paris » du 26 avril 1784)
Publié le samedi 27 octobre 2012, par LA RÉDACTION





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source : www.france-pittoresque.com



Instituée en 1975 en France et appliquée l’année suivante suite au choc pétrolier de 1973, l’heure d’été, qui avait déjà été adoptée en 1916 puis abandonnée en 1946, est une idée suggérée par Benjamin Franklin en 1784, dans une lettre qu’il envoie alors au Journal de Paris, lequel en fournit une traduction à ses lecteurs : quantifiant son projet, le diplomate et savant y voit une façon efficace de réaliser de substantielles économies de bougies et chandelles


Ecrivant au Journal de Paris, Benjamin Franklin s’exprimait ainsi : « Messieurs vous nous faites souvent part des découvertes nouvelles ; permettez-moi de vous en communiquer une dont je suis moi-même l’auteur, et que je crois pouvoir être d’une grande utilité.
Lettre de Franklin dans le Journal de Paris du 26 avril 1784
Lettre de Franklin dans le
Journal de Paris du 26 avril 1784
« Je passais il y a quelques jours, la soirée en grande compagnie, dans une maison où l’on essayait les nouvelles lampes de MM. Quinquet et Lange ; on y admirait la vivacité de la lumière qu’elles répandent mais on s’occupait beaucoup de savoir si elles ne consumaient pas encore plus d’huile que les lampes communes, en proportion de l’éclat de leur lumière, auquel cas on craignait qu’il n’y eût aucune épargne à s’en servir : personne de la compagnie ne fut en état de nous tranquilliser sur ce point, qui paraissait à tout le monde très important à éclaircir, pour diminuer, disait-on, s’il était possible, les frais des lumières dans les appartements, dans un temps où tous les autres articles de la dépense des maisons augmentent si considérablement tous les jours. « Je remarquai, avec beaucoup de satisfaction, ce goût général pour l’économie, car j’aime infiniment l’économie. Je rentrai chez moi et me couchai vers les trois heures après minuit, l’esprit plein du sujet qu’on avait traité. Vers les six heures du matin je fus réveillé par un bruit au-dessus de ma tête, et je fus fort étonné de voir ma chambre très éclairée : endormi, j’imaginai d’abord qu’on y avait allumé une douzaine de lampes de M. Quinquet ; mais en me frottant les yeux, je reconnus distinctement que la lumière entrait par mes fenêtres ; je me levai pour savoir d’où elle venait, et je vis que le soleil s’élevait à ce moment même des bords de l’horizon, d’où il versait abondamment ses rayons dans ma chambre, mon domestique ayant oublié de fermer mes volets : je regardai mes montres, qui sont fort bonnes, et je vis qu’il n’était que six heures, mais trouvant extraordinaire que le soleil fût levé de si bon matin, j’allai consulter l’almanach où l’heure du lever du soleil était, en effet, fixée à six heures précises pour ce jour-là ; je poussai un peu plus loin ma recherche, et je lus que cet astre continuerait de se lever tous les jours plus matin jusqu’à la fin du mois de juin, mais qu’en aucun temps de l’année il ne retardait son lever jusqu’à huit heures.
« Vous avez sûrement, messieurs, beaucoup de lecteurs des deux sexes, qui, comme moi, n’ont jamais vu le soleil avant onze heures ou midi, et qui lisent bien rarement la partie astronomique du calendrier de la cour ; je ne doute pas que ces personnes ne soient aussi étonnées, d’entendre dire que le soleil se lève de si bonne heure, que je l’ai été moi-même de le voir : elles ne le seront pas moins de m’entendre assurer qu’il donne sa lumière au même moment où il se lève ; mais j’ai la preuve de ce fait, il ne m’est pas possible d’en douter, je suis témoin oculaire de ce que j’avance ; et en répétant l’observation les trois jours suivants, j’ai obtenu constamment le même résultat. Je dois cependant vous dire que lorsque j’ai fait part de ma découverte dans la société, j’ai bien démêlé, dans la contenance et l’air de beaucoup de personnes, un peu d’incrédulité, quoiqu’elles aient eu assez de politesse pour ne pas me le témoigner en termes exprès. J’ai trouvé aussi sur mon chemin un philosophe qui m’a assuré que j’étais dans l’erreur sur l’article de ma relation où je disais que la lumière entrait dans ma chambre ; que je concluais mal à propos ce prétendu fait, de ce que mes volets étaient demeurés ouverts, et que cet événement accidentel n’avait pas servi à introduire la lumière, mais seulement à faire sortir l’obscurité ; distinction qu’il appuyait de plusieurs arguments ingénieux, en m’expliquant comment j’avais pu me laisser tromper par l’apparence : j’avoue qu’il m’embarrassa, mais sans me convaincre ; et mes observations postérieures, dont j’ai fait mention ci-dessus, m’ont confirmé dans ma première opinion.
Benjamin Franklin
Benjamin Franklin
« Quoiqu’il en soit, cet événement m’a suggéré plusieurs réflexions sérieuses, et que je crois importantes : j’ai considéré que sans l’accident qui m’a éveillé ce jour-là si matin, j’aurais dormi environ six heures de plus, à la lueur des bougies. Cette dernière manière de s’éclaire, étant beaucoup plus coûteuse que la première, mon goût pour l’économie m’a conduit à me servir du peu d’arithmétique que je sais, pour faire quelques calculs sur cette matière, et je vous les envoie, messieurs, en vous faisant observer que le grand mérite d’une invention est son utilité, et qu’une découverte, dont on ne peut faire aucune usage, n’est bonne à rien. Je prends, pour base de mon calcul, la supposition qu’il y a 100 mille familles à Paris qui consomment chacune, pendant la durée de la nuit, et les unes dans les autres, une demi-livre de bougie ou de chandelle par heure : je crois cette estimation modérée, car quoique quelques-unes consomment moins, il y en a un grand nombre qui consomment beaucoup davantage. Maintenant je compte environ sept heures par jour, pendant lesquelles nous sommes encore couchés, le soleil étant sur l’horizon, car il se lève, pendant six mois, entre six et huit heures avant midi, et nous nous éclairons environ sept heures dans les vingt-quatre avec des bougies et des chandelles : ces deux faits me fournissent les calculs suivants. « Les six mois du 20 mars au 20 septembre me donnent 183 nuits ; je multiplie ce nombre par sept, pour avoir le nombre des heures pendant lesquelles nous brûlons de la bougie ou de la chandelle, et j’ai 1281 : ce nombre multiplié par 100 mille qui est celui des familles, donne 128 100 000 heures de consommation, à supposer, comme je l’ai dit, une demi-livre de bougie ou de chandelle consommée par chaque heure dans chaque famille, on aura 64 050 000 livres pesant de cire ou de suif consommés à Paris ; et si l’on estime la cire et le suif l’un dans l’autre au prix moyen de 30 sous la livre, on aura une dépense annuelle de 96 075 000 livres tournois, en cire et suif ; somme énorme, que la seule ville de Paris épargnerait en se servant, pendant les six mois d’été seulement, de la lumière du soleil, au lieu de celle des chandelles et des bougies ; et voilà, messieurs, la découverte que j’annonce, et la réforme que je propose.
« Je sais qu’on me dira que l’attachement aux anciennes habitudes est un obstacle invincible à ce qu’on adopte mon plan ; qu’il sera plus que difficile de déterminer beaucoup de gens à se lever avant 11 heures ou midi, et que par conséquent ma découverte restera parfaitement inutile mais je répondrai qu’il ne faut désespérer de rien : je crois que toutes les personnes raisonnables, qui auront lu cette lettre, et qui, par son moyen, auront appris qu’il fait jour aussitôt que le soleil se lève, se détermineront à se lever avec lui ; et quant aux autres, pour les faire entrer dans la même route, je propose au gouvernement de faire les règlements suivants :
« 1°. Mettre une taxe d’un louis sur chaque fenêtre qui aura des volets, empêchant la lumière d’entrer dans les appartements aussitôt que le soleil est sur l’horizon.
2°. Etablir pour la consommation de la cire et de la chandelle dans Paris, la même loi salutaire de police qu’on a faite pour diminuer la consommation du bois pendant l’hiver qui vient de finir ; placer des gardes à toutes les boutiques des ciriers et des chandeliers, et ne pas permettre à chaque famille d’user plus d’une livre de chandelle par semaine.
3°. Placer des gardes qui arrêteront tous les carrosses dans les rues après la nuit fermée excepté ceux des médecins, des chirurgiens et des sages-femmes.
4°. Faire sonner toutes les cloches des églises au lever du soleil ; et si cela n’est pas suffisant, faire tirer un coup de canon dans chaque rue pour ouvrir les yeux des paresseux sur leur véritable intérêt. « Toute la difficulté sera dans les deux ou trois premiers jours, après lesquels le nouveau genre de vie sera tout aussi naturel et tout aussi commode que l’irrégularité dans laquelle nous vivons ; car il n’y a que le premier pas qui coûte. Forcez un homme de se lever à quatre heures du matin, il est plus que probable qu’il se couchera très volontiers à huit heures du soir ; et qu’après avoir dormi huit heures il se lèvera sans peine à quatre heures le lendemain marin. L’épargne de cette somme de 96 075 000 livres tournois, qui se dépensent en bougies et chandelles, n’est pas le seul avantage de mon économique projet. Vous pouvez remarquer que mon calcul n’embrasse qu’une moitié de l’année, et que par les mêmes raisons on peut épargner beaucoup, même dans les six mois d’hiver, quoique les jours soient plus courts. J’ajoute que l’immense quantité de cire et de suif qui restera après la suppression de la consommation de l’été, rendra la cire et le suif à meilleur marché l’hiver suivant et pour l’avenir, tant que, la réforme que je propose se soutiendra.
« Quoique ma découverte puisse procurer de si grande avantages, je ne demande, pour l’avoir communiquée au public avec tant de franchise, ni place, ni pension, ni privilège exclusif, ni aucun autre genre de récompense, je ne veux que l’honneur qui doit m’en revenir si l’on me rend justice. Je prévois bien que quelques esprits étroits et jaloux me le disputeront ; qu’ils diront que les anciens ont eu cette idée avant moi, et peut-être trouveront-ils quelques passages dans de vieux livres pour appuyer leurs prétentions. Je ne leur nierai point que les anciens ont connu, en effet, les heures du lever du soleil ; peut-être ont-ils eu, comme nous, des almanachs où ces heures étaient marquées ; mais il ne s’ensuit pas delà qu’ils aient su ce que je prétends avoir enseigné le premier, qu’il nous éclaire aussitôt qu’il se lève : c’est là que je revendique comme ma découverte.
« En tout cas si les anciens ont connu cette vérité, elle a été bien oubliée depuis et pendant longtemps, car elle est certainement ignorée des modernes ou au moins des habitants de Paris, ce que je prouve par un argument bien simple. On sait que les Parisiens sont un peuple aussi éclairé, aussi judicieux, aussi sage qu’il en existe dans le monde. Tous, ainsi que moi, ont un grand goût pour l’économie, et font profession de cette vertu ; tous ont de très bonnes raisons de l’aimer, chargés comme ils le sont des impôts très pesants qu’exigent les besoins de l’État : or cela posé, je dis qu’il est impossible qu’un peuple sage, dans de semblables circonstances, eût fait si longtemps usage de la lumière fuligineuse, mal saine et dispendieuse de la bougie et de la chandelle, s’il eût connu, comme je viens de l’apprendre et de l’enseigner, qu’on pouvait s’éclairer pour rien de la belle et pure lumière du soleil. »






mercredi 24 octobre 2012

Diderot un philosophe de tous les temps


 


 


De Jacques Attali

 Diderot, ou le Bonheur de Penser

Publication Fayard | Publié dans Biographies - 2012
Diderot, ou le Bonheur de Penser « Quel plaisir de raconter la vie d’un homme immensément intelligent, puits de science, totalement libre, follement amoureux, incroyablement créatif. Et si drôle !
Quel plaisir de comprendre qu’il est plus important que tous les autres auteurs des Lumières, parce qu’il a pensé avant d’autres aux droits de l’homme, à la révolution, à l’unité de l’espèce humaine ; parce qu’il a bâti, avec L’Encyclopédie, le socle de la révolution politique, philosophique et économique de l’Europe.
Traversant le XVIIIe siècle, de la fi n du règne de Louis XIV à la veille de la Révolution française, Denis Diderot aura tout vu de la fi n d’un monde et tout compris de celui qui s’annonçait. Il aura défi é les grands de son temps, il aura pensé et écrit librement au risque de l’emprisonnement.
Doué d’une prédisposition infi nie au bonheur, il aima jusqu’au dernier jour plusieurs femmes à la fois, sans s’en cacher, sans en attendre ni argent, ni infl uence. Polémiquant, ferraillant sur tous les sujets, inspirateur et éditeur de ses contemporains – Rousseau, d’Alembert, d’Holbach, Condillac… –, il bouleversa les codes du théâtre et du roman français. Et fut le dernier homme à maîtriser l’ensemble du savoir de son époque.
À mon sens, dans un siècle, Diderot sera probablement le seul philosophe des Lumières à voir son étoile grandir. Le seul qui nous sera encore utile, par ses idées comme par sa façon de penser. »
Plus d’informations ici.

source : www;attali.com 

lundi 22 octobre 2012

les choses se précisent

Grosse réunion de travail ce vendredi avec le Bureau de l'association.
De gros points à fixer. De bonnes nouvelles.

Des sujets de scénographie, répertorier les objets que l'on a, que l'on cherche encore.
Les fabrications qui se poursuivent avec le gendarme, le curé et le paysan.
Définir définitivement les animations, avec qui, quand, où ?  En ce qui les concerne la liste est pratiquement close.
Aux animateurs de travailler leurs sujets. Que de belles surprises !
Confirmation des partenaires à l'expo.
Le cycle de conférences est "bouclé"

La plaquette de comm rencontre plus d'avis partagés. On le comprend. Il faut une affiche qui donne envie de se déplacer et qui titille la curiosité. Nous n'avons pas le droit à l'erreur.

Avis de recherche :  Nous recherchons des vitrines pour exposer les ouvrages et objets précieux, en prêts évidemment.
 



jeudi 18 octobre 2012

Mme du Coudray, femme d'exception

 Angélique du Coudray, celle qui révolutionna l'art de l'accouchement


En imaginant au XVIIIe siècle un mannequin représentant une femme en train d'accoucher, Angélique-Marguerite Le Boursier Du Coudray, née à Clermont-Ferrand, bouleversa les pratiques de l'accouchement sur tout le territoire français et forma plus de 3000 matrones et chirurgiens.


Articulé, fait de cuir et de toiles de différentes couleurs, le mannequin permettait d'expliquer concrètement les gestes à faire ou à éviter. Un ouvrage intitulé «Abrégé de l'art des accouchements», également réalisé par Angélique-Marguerite Le Boursier Du Coudray, complétait cet enseignement, extrêmement limité jusqu'alors, les seules accoucheuses vraiment instruites étant issues de l'Hôtel-Dieu de Paris.

Née en 1712 à Clermont-Ferrand, Angélique-Marguerite Le Boursier Du Coudray exerça le métier de sage-femme pendant seize ans dans la capitale, puis revint en 1754 dans sa province natale. Profondément choquée par l'ignorance des sages-femmes et des chirurgiens et par les erreurs des matrones qui sévissaient dans les campagnes, elle décida de proposer des cours gratuits. L'intendant d'Auvergne approuva en tous points cette sage-femme « très habile et de bonne volonté » qui consentait à quitter la capitale pour l'Auvergne. Devant le succès du mannequin, il décida même que les principales villes de la province d'Auvergne disposeraient d'une telle « machine ». À Clermont, le docteur Étienne Blancheton en acquit une et une seconde, offerte par Madame du Coudray, fut mise en réserve à l'Hôtel de Ville (1).

À partir de 1759, munie d'un brevet royal qui l'autorisait à donner des cours dans tout le royaume, la célèbre sage-femme s'engagea, à l'âge de cinquante ans, dans un tour de France obstétrical qui dura vingt-cinq ans. Elle n'avait de cesse d'améliorer ses outils pédagogiques, créant de nouvelles planches illustrées dans son manuel et ajoutant des détails réalistes à son mannequin.


Portrait de Madame Du Coudray

Elle parlait ainsi de l'accouchement : « En attendant le moment de délivrer la femme, on doit la consoler le plus affectueusement possible : son état douloureux y engage ; mais il faut le faire avec un air de gaieté qui ne lui inspire aucune crainte de danger. Il faut éviter tous les chuchotements à l'oreille, qui ne pourraient que l'inquiéter et lui faite craindre des suites fâcheuses. On doit lui parler de Dieu et l'engager à le remercier de l'avoir mise hors de péril. Si elle recourt à des reliques, il faut lui représenter qu'elles seront tout aussi efficaces sur le lit voisin que si on les posait sur elle-même, ce qui pourrait la gêner... »

Source : www.culture-et-debats.over-blog.com 


(1) Le seul exemplaire conservé est exposé au musée d'Histoire de la médecine à Rouen.
Le texte est tiré du magazine « Demain » de la Ville de Clermont-Ferrand n°236, novembre 2007
 

mardi 16 octobre 2012

"Regrets sur ma robe vieille robe de chambre"

Au XVIIIe siècle, la robe de chambre, vêtement d’intérieur confortable et décontracté, semble être la tenue préférée de nombreux philosophes. C’est le cas de Denis Diderot, qui adopte une robe de chambre bleue qu’il revêt durant les longues heures de travail acharné nécessaire à l’Encyclopédie, de 1747 à 1765.
Seulement voilà ! En 1767, le peintre Van Loo peint Denis revêtu de sa tenue fétiche mais ce dernier n’aime pas le portrait ; il ne se trouve pas l’air d’un philosophe  mais celui “d’une vieille coquette qui fait encore l’aimable !” 
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Diderot par Van Loo
 “Que diront mes petits-enfants, lorsqu’ils viendront à comparer mes tristes ouvrages avec ce riant, mignon, efféminé, vieux coquet-là ? » s’écrie-t-il.
Sur ces entrefaites, Madame Geoffrin, la célèbre salonnière qui a aidé au financement de l’Encyclopédie et participé à la diffusion des idées des Lumières en recevant  tous les lundis les intellectuels de l’époque dans son hôtel de la rue Saint-Honoré...
... fait remplacer un jour, en l’absence de Denis,  tous les vieux meubles du philosophe par du mobilier moderne et surtout, met à la poubelle sa vieille robe de chambre bleue pour lui substituer une luxueuse robe de chambre en soie écarlate !  
Pour ne pas être impoli, Diderot la revêt. Mais il ne cessera de se pleurer sa vieille robe de chambre usée, à qui, rétrospectivement, il trouve toutes les vertus.
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Diderot par Fragonard en 1769
Sa  nostalgie devient si forte qu’en 1772, il écrit un petit essai intitulé
Regrets sur ma vieille robe de chambre ou avis à ceux qui ont plus de goût que de fortune
 
Il en regrette le confort :
 
Pourquoi ne l'avoir pas gardée ? Elle était faite à moi ; j'étais fait à elle. Elle moulait tous les plis de mon corps sans le gêner ; j'étais pittoresque et beau. L'autre, raide, empesée, me mannequine…
Il la trouvait si pratique pour effacer la poussière des livres  ou essuyer les taches d’encre !
Un livre était-il couvert de poussière, un de ses pans s’offrait à l’essuyer. L’encre épaissie refusait-elle de couler de ma plume, elle présentait le flanc. On y voyait tracés en longues raies noires les fréquents services qu’elle m’avait rendus.
Il trouve que dans la nouvelle, trop somptueuse, il n’a plus l’air d’un écrivain :
Ces longues raies annonçaient le littérateur, l'écrivain, l'homme qui travaille. A présent, j'ai l'air d'un riche fainéant ; on ne sait qui je suis.
 Enfin, il est convaincu que sa vieille robe de chambre était en harmonie avec son décor :
Ma vieille robe de chambre était une avec les autres guenilles qui m'environnaient…
Alors que le luxe de la nouvelle et de ses meubles neufs détone avec son caractère :
Tout est désaccordé. Plus d'ensemble, plus d'unité, plus de beauté.

Source : www.gisele.ecrivain.istanbul.over-blog.com 

 

lundi 15 octobre 2012

suite des fabrications : la robe de chambre de Diderot






Et voici la petite dernière : La Robe de Chambre de Diderot (cette tant regrettée robe de chambre).

Michèle a réalisé le bonnet avec précision la aussi.

Nous avons maintenant 24 productions de costumes.










Le prochain en "chantier"           le Militaire   
                                                                                     
dont nous vous dévoilons les prémices