Samedi 19 mars 2011
Les
femmes de la haute société ont recours aux nourrices depuis toujours. A
la fin du siècle cependant, en partie grâce à l'influence
de Rousseau, on voit apparaître des critiques sur cette pratique ancestrale.
La mode des grands décolletés n'est pas étrangère au refus d'allaiter soi-même : une belle poitrine est tout aussi
importante qu'une peau laiteuse ou des cheveux soyeux. Dès la fin de la grossesse, les femmes utilisent toutes sortes de techniques
pour couper le lait et faire diminuer leurs
seins. On peut par exemple appliquer de la ouate autour du mamelon,
ou une peau de lièvre enduite de pommade. Ces méthodes provoquent de
nombreuses infections et inflammations et entraînent
souvent l'apparition de tumeurs.
Les médecins croient
que le lait se transforme en sang dans le corps du bébé, lui
transmettant ainsi les
caractéristiques ou les maladies de la femme qui allaite. Les
critères pour le choix d'une nourrice sont donc extrêmement précis. On
exclut d'emblée les rousses, les femmes avec des taches de
rousseur ou de naissance. La taille et l'intelligence entrent
également en ligne de compte.
Le type
de nourrice le plus recherché est une jeune femme d'une vingtaine
d'années, à la peau claire, aux yeux bleus, aux cheveux bruns
et au tempérament agréable.
Les
Normandes sont également très recherchées, bien qu'elles aient les
cheveux clairs. Fait-on l'amalgame entre la Normandie et le lait
de vache ?
Extrait du blog www.femmesdeslumieres.over-blog.com
Extrait du blog www.femmesdeslumieres.over-blog.com
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire