Quelques uns des métiers que l'on trouvait à Lille
Epiciers et apothicaires
Il n'était pas toujours facile de distinguer les épiciers des apothicaires.
bien que faisant partie d'une même corporation, apothicaires et épiciers avaient des règlements différents.
Pour devenir épicier il fallait deux ans d'apprentissage, habiter chez un épicier, y prendre ses repas sans toucher aucun salaire (les fils des maîtres n'étaient pas tenus aux apprentissages).
L'apothicaire faisait trois années d'apprentissage sans rien gagner. Au bout de deux ans il passait un premier examen. Au bout de trois ans, un second. Parfois une quatrième année d'apprentissage était imposée.
Le commerce du vin
Le vin bu à Lille venait surtout de Bourgogne et de Champagne. Il s'y consommait peu de vin de Bordeaux, de Languedoc et du Roussillon. Les droits sur les vins étaient une ressource très importante pour la ville.
Les cabaretiers à bière
Ne peuvent pas vendre de vin. Les femmes avaient le droit de tenir cabaret mais l'établissement était alors de façon spéciale soumis à la surveillance de la police.
Les cabaretiers à vin et débiteurs d'eau de vie.
Le vin était vendu par les cabaretiers à vin et par les caviers de la ville (caves St Pol rue d'Angleterre). Ils sont regroupés en corporation et n'ont pas d' apprentissage.
Les estaminets
A partir du début du XVIIIe siècle apparaissent les estaminets, petits cercles où l'on joue et où l'on boit. Les estaminets firent une concurrence redoutables aux débitants patentés qui essayèrent, sans y réussir, de les supprimer complètement.
Les cafés
Les cafetiers débitaient du café, du "thé à l'eau et au lait" mais n'avaient pas le droit de vendre de vin, de bière ni d'eau de vie.
C'était surtout dans les caves que les cafetiers s'installaient.
On en comptait 16 en 1772 et 20 en 1784 dans les environs de la Grand 'place.
A l'une des extrêmités de l'Esplanade, près du Pont des Stations conduisant à la citadelle se trouvait depuis 1761, une "redoute" qui prit plus tard le nom de Ramponneau (on appelait rampono un filtre à café) à l'imitation d'une guinguette de Paris très en vogue à l'époque.
Rendez-vous de la haute société, on y donnait des bals. A la veille de la Révolution les allées de l'Esplanade n'étaient plus la promenade favorite. Gens distingués et clientèle galante se donnaient rendez-vous au Colisée en 1787 à Canteleu (quartier de Lambersart)
et ...Boulangers, bouchers, poissonniers, graissiers, détailleurs de draps, grossiers-merciers, fripiers, brodeurs, pelletiers, fourerurs, chapeliers, cordonniers, savetiers, maçons, sculpteurs, charpentiers, menuisiers, ébénistes, escriniers, plombiers, étainiers, peintres, vitriers, serruriers, taillandiers, armuriers, couteliers,...
Source : "Histoire de Lille des origines à 1789" par Alexandre de St Léger (professeur à la Faculté des Lettres à Lille)
Epiciers et apothicaires
Il n'était pas toujours facile de distinguer les épiciers des apothicaires.
bien que faisant partie d'une même corporation, apothicaires et épiciers avaient des règlements différents.
Pour devenir épicier il fallait deux ans d'apprentissage, habiter chez un épicier, y prendre ses repas sans toucher aucun salaire (les fils des maîtres n'étaient pas tenus aux apprentissages).
L'apothicaire faisait trois années d'apprentissage sans rien gagner. Au bout de deux ans il passait un premier examen. Au bout de trois ans, un second. Parfois une quatrième année d'apprentissage était imposée.
Le commerce du vin
Le vin bu à Lille venait surtout de Bourgogne et de Champagne. Il s'y consommait peu de vin de Bordeaux, de Languedoc et du Roussillon. Les droits sur les vins étaient une ressource très importante pour la ville.
Les cabaretiers à bière
Ne peuvent pas vendre de vin. Les femmes avaient le droit de tenir cabaret mais l'établissement était alors de façon spéciale soumis à la surveillance de la police.
Les cabaretiers à vin et débiteurs d'eau de vie.
Le vin était vendu par les cabaretiers à vin et par les caviers de la ville (caves St Pol rue d'Angleterre). Ils sont regroupés en corporation et n'ont pas d' apprentissage.
Les estaminets
A partir du début du XVIIIe siècle apparaissent les estaminets, petits cercles où l'on joue et où l'on boit. Les estaminets firent une concurrence redoutables aux débitants patentés qui essayèrent, sans y réussir, de les supprimer complètement.
Les cafés
Les cafetiers débitaient du café, du "thé à l'eau et au lait" mais n'avaient pas le droit de vendre de vin, de bière ni d'eau de vie.
C'était surtout dans les caves que les cafetiers s'installaient.
On en comptait 16 en 1772 et 20 en 1784 dans les environs de la Grand 'place.
A l'une des extrêmités de l'Esplanade, près du Pont des Stations conduisant à la citadelle se trouvait depuis 1761, une "redoute" qui prit plus tard le nom de Ramponneau (on appelait rampono un filtre à café) à l'imitation d'une guinguette de Paris très en vogue à l'époque.
Rendez-vous de la haute société, on y donnait des bals. A la veille de la Révolution les allées de l'Esplanade n'étaient plus la promenade favorite. Gens distingués et clientèle galante se donnaient rendez-vous au Colisée en 1787 à Canteleu (quartier de Lambersart)
et ...Boulangers, bouchers, poissonniers, graissiers, détailleurs de draps, grossiers-merciers, fripiers, brodeurs, pelletiers, fourerurs, chapeliers, cordonniers, savetiers, maçons, sculpteurs, charpentiers, menuisiers, ébénistes, escriniers, plombiers, étainiers, peintres, vitriers, serruriers, taillandiers, armuriers, couteliers,...
Source : "Histoire de Lille des origines à 1789" par Alexandre de St Léger (professeur à la Faculté des Lettres à Lille)
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