samedi 18 février 2012

Journée d'une belle au XVIIIe siècle - extrait de www.femmesdeslumieres.over-blog.com

Mercredi 23 mars 2011
Une grande partie de la journée est employée à la parure. La dame à la mode ne se lève pas de bonne heure ; il faut noter l'expression : “Il ne fait pas encore jour chez madame”, utilisée par les domestiques pour décliner les visites trop matinales.
 
Ensuite, elle se met à sa toilette qui dure fort longtemps.
 
Dans un premier temps, vêtue d'un négligé de dentelles, batiste ou mousseline, il lui faut réparer les désordres de la coiffure, aidée par sa femme de chambre, bien souvent confidente, amie et entremetteuse. Ainsi vêtue, elle peut faire quelques apparitions dans sa demeure.
 
Mais comme elle pense sortir, voir et être vue, il lui faut une seconde séance. Très souvent, un perruquier est requis pour la coiffer ainsi qu'un “faiseur de modes” avec lequel elle s'entretient des nouveaux tissus, coupes et couleurs.
 
La journée s'avance, il faut songer à s'habiller : mais comment ? Le choix de la robe fait partie du plaisir et la détermination dépend du jour et des circonstances.
 
Ensuite, elle s'examine encore, vérifie si le rouge est bien appliqué, la coiffure bien arrangée, et sort (salon, souper, opéra, théâtre, etc.) ayant ainsi passé la moitié de la journée à se préparer pour quelques heures.
 
Exagéré et caricatural ? A peine.

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