lundi 20 février 2012

A partir du XVIIIe siècle les femmes choisissent d'allaiter leurs enfants sous l'inflluence de Rousseau

Samedi 19 mars 2011
Les femmes de la haute société ont recours aux nourrices depuis toujours. A la fin du siècle cependant, en partie grâce à l'influence de Rousseau, on voit apparaître des critiques sur cette pratique ancestrale.
 
La mode des grands décolletés n'est pas étrangère au refus d'allaiter soi-même : une belle poitrine est tout aussi importante qu'une peau laiteuse ou des cheveux soyeux. Dès la fin de la grossesse, les femmes utilisent toutes sortes de techniques pour couper le lait et faire diminuer leurs seins. On peut par exemple appliquer de la ouate autour du mamelon, ou une peau de lièvre enduite de pommade. Ces méthodes provoquent de nombreuses infections et inflammations et entraînent souvent l'apparition de tumeurs.
 
Les médecins croient que le lait se transforme en sang dans le corps du bébé, lui transmettant ainsi les caractéristiques ou les maladies de la femme qui allaite. Les critères pour le choix d'une nourrice sont donc extrêmement précis. On exclut d'emblée les rousses, les femmes avec des taches de rousseur ou de naissance. La taille et l'intelligence entrent également en ligne de compte.
 
Le type de nourrice le plus recherché est une jeune femme d'une vingtaine d'années, à la peau claire, aux yeux bleus, aux cheveux bruns et au tempérament agréable.
 
Les Normandes sont également très recherchées, bien qu'elles aient les cheveux clairs. Fait-on l'amalgame entre la Normandie et le lait de vache ?  


                         






                                  
                              Extrait du blog www.femmesdeslumieres.over-blog.com
 

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