jeudi 12 juillet 2012

Les Jeux au XVIIIe siècle

Jeux du XVIIIe siècle

Jeu du tirez-lâchez

Jeu du Tirez Lachez















On fait un cercle autour d’une personne ayant de longs rubans dans le poing (1 ruban par personne dans le cercle). Chaque participant de la ronde doit prendre le bout d’un long ruban. La personne au centre doit babiller (quelque chose d’amusant pour détourner l’attention des joueurs !) et doit régulièrement dire "Tirez, lâchez !". Quand il dit "tirez" alors les joueurs doivent donner du mou et s’il dit "lâchez" alors on doit tirer.
Si certains se trompent, la personne au centre du cercle leur donne un gage (par exemple : "ramenez-moi un mouchoir !" ou "allez "déclamer une tirade à la dame que vous trouvez la plus jolie !").
Et chacun reprend son ruban et le jeu continue.
(on se trompe souvent à ce jeu, ce qui fait faire beaucoup d’aller-retour et de péripéties)

Jeu du furet

Jeu du Furet















Plusieurs joueurs forment un cercle tenant dans leur dos un ruban sur lequel ils font passer un anneau, « le furet ». Un joueur (le chasseur) est placé au milieu du cercle et doit dire dans quelle main se trouve l’anneau lorsque la comptine (« il court, il court, le furet… ») s’arrête. S’il a trouvé, il donne un gage à la personne qui l’a si mal caché. S’il ne l’a pas trouvé alors la personne qu’il a désignée lui donne un gage. La personne désignée devient le chasseur.


Jeu des grâces
 
Jeu des Graces















 Chaque joueur prend deux propulseurs et envoie le cerceau à un autre joueurs. Chacun doit être le plus gracieux possible : on ne compte pas les points mais les passes (et réceptions) gracieuses !

  Colin Maillard

Colin Maillard















Le chasseur a les yeux bandés et les chassés tournent autour de lui (sans trop s’éloigner) en évitant de se faire toucher. Si le chasseur réussit à toucher un autre joueur, celui-ci s’immobilise et laisse le chasseur lui toucher le visage.
Si le chasseur réussit à reconnaître la personne au toucher, alors celle-ci prend la place du chasseur.

Jeu de l’anguille

Jeu de l Anguille















 On noue un mouchoir très serré : c’est l’anguille. Ensuite tout le monde se met en place pour former un cercle (sauf un joueur qui va porter l’anguille), puis les joueurs se lâchent la main et s’assoient par terre. Ils doivent dès lors regarder droit devant eux.
Celui qui porte l’anguille tourne autour du cercle avec l’anguille en main, tout en babillant (il faut avoir de l’esprit pour tenir un discours amusant). Il va laisser tomber l’anguille derrière quelqu’un et va alors clôturer son monologue en prononçant le mot "anguille" : à ce moment tout le monde regarde s’il a l’anguille derrière lui.
Celui qui l’a, la saisit et doit aller "taper" (gentiment) l’un de ses camarades (ces derniers se mettant en fuite dès qu’ils remarquent qu’ils n’ont pas l’anguille).

Jeu du volant ou badminton

Badminton















Aussi étonnant que cela puisse paraître, les jeux utilisant un volant comme balle existe depuis de nombreux siècles. Mais les prémisses du badminton et ses premières règles apparurent au cours du XVIIIème siècle, avec notamment l’apparition d’un filet entre les joueurs. Ce n’est qu’un siècle plus tard, que le badminton devint officiellement un sport avec des règles établies.
C’est un sport de raquette qui oppose des joueurs placés dans deux demi-terrains séparés par un filet. Les joueurs marquent des points en frappant un volant à l’aide d’une raquette pour le faire tomber dans le demi-terrain adverse. L’échange se termine dès que le volant touche le sol. A noter que le badminton est devenu un sport olympique en 1992.

La révérence

Reverence















Les garçons et les filles se font face pour se saluer à la manière du XVIIIe siècle.

 Un grand merci à Fanny Wilk, animatrice durant la journée des écoles, pour tous ses nombreux renseignements.

Source : site :  www.arceau.fr

     
  • Jeux du XVIIIe sièclJeu du tirez-lâchez


































  







































































mercredi 11 juillet 2012

prochain repas d'association

A 8 mois de notre prochain évènement à Wattignies notre association vous annonce sa prochaine soirée  qui réunira adhérents, sympathisants et amis autour d'un buffet.

Comme l'an dernier nous informerons nos participants des avancées de notre projet.

Rendez-vous le
SAMEDI 29 SEPTEMBRE 2012 A 20H 
 SALLE MARCEL HUGOT  A WATTIGNIES

sur réservation

contact : 06 65 09 65 43  mail : thoreyvon@aol.com
Prix par personne : 20 euros

 En participant à cette soirée vous contribuerez activement à la réussite de ce projet pour lequel nous mettons toute notre énergie depuis 2 ans et demi maintenant.

Venez nombreux !
Michèle notre "perruquière" excelle dans l'art de créer des objets pour le cabinet de curiosités.
Le cabinet de curiosités aura une orientation asiatique pour mettre en avant les voyages vers l'Orient qui étaient très en vogue au siècle des Lumières.
Plusieurs pièces ont déjà vu le jour et particulièrement cette scène de "joueuses de mahjong" réalisées en pâte fimo avec comme support des mannequins de bois articulés.
Le résultat est saisissant !


vendredi 6 juillet 2012

Un menu à la cour de Louis XV

  • Au menu de l'époque

Les garnitures sont plus que jamais de mise. Leur composition, comporte des produits très raffinés : foies gras, truffes, écrevisses, huîtres, morilles, ris de veau et, bien sûr, crêtes et rognons de coq, devenus incontournables.
De nouveaux plats font leur apparition au milieu du XVIIIe siècle tels les « chaud-froid », le pâté de foie gras d'Alsace, les produits d'Outre-mer notamment le sucre de canne, et en Normandie, une certaine Marie Harel, dans son village de Camembert, prépare un fromage qui fera les délices du monde entier.
L'avènement de la pomme de terre devra attendre la fin du siècle pour devenir nourriture gastronomique.
Le fruit triomphe (ananas en particulier), cru présenté en pyramide ou en corbeille.

Un des plus anciens menus connus dans le monde
dessiné en 1751 par Brain de Sainte-Marie pour Louis XV
C'est aussi le succès des confitures désignant compotes, gelées, fruits confits ou en pâte ainsi que de la meringue.
Le cuisinier des Lumières devient un médecin qui agit sur la santé de ses convives, en rendant la nourriture plus digeste et plus saine.
Inventer de nouvelles recettes et cuisiner devient même un passe temps aristocratique.
Le Roi Louis XV lui-même aimait à préparer des « œufs en chemise à la fanatique », du « poulet au basilic », ou encore des « pâtés aux mauviettes » (aux alouettes). La duchesse de Berry, « des filets de lapereaux à la Berry », Madame de Pompadour, « des filets de volailles à la Bellevue »...



Antoine Parmentier
pharmacien, agronome publie des mémoires sur la culture de la pomme de terre

Source : www.cuisnealafrançaise.com




jeudi 5 juillet 2012

La Chorégraphie au Siècle des Lumières

Source : site : www.nelly.johnson.free.fr



L'Ecole Royale de l'Opéra est créée en 1713.
Les élèves sont recrutés parmi les garçons et les filles de 9 à 13 ans
appartenant à des familles pauvres, la danse leur est enseignée gratuitement.

Mademoiselle de Chars
gravure XVIIè siècle
Une femme va révolutionner
le costume des danseuses,
qui, jusqu'à présent, est fait de jupes, de paniers et d'ornements sur la tête,
le tout si lourd à porter que la danseuse
peut à peine évoluer sur scène.
Marie SALLÉ (1707/1756)
Fille de la balle, issue d'une famille de comédiens ambulants, elle s'impose à Paris et à Londres.
Elle réforme le costume des danseuses.
A Londres elle apparaît en scène vêtue d'une simple robe de mousseline drapée avec un jupon et un corset.
Elle réforme également la chorégraphie en introduisant une pantomime expressive à la danse.
Une autre femme
Maria-Anna de Cupis de Camargo
dit "la Camargo"
(1710/1770)
fille d'un gentilhomme italien
qui enseigne la danse,
technicienne hors pair,
elle passe pour avoir inventé :
l'entrechat quatre.
L'écrivain français Voltaire écrira ces quelques vers aux deux grandes danseuses :

Ah !Camargo ! Que vous êtes brillante !
Mais que Sallé grand Dieu, est ravissante !
Elle est inimitable et vous êtes nouvelle.
Les Nymphes dansent comme vous
Mais les Grâces dansent comme elle !

Modernisation de la danse avec Jean-Georges NOVERRE (1727/1810)
qui danse avec succès dès l'âge de 16 ans, jusqu'en 1747.
Il devient maître de ballet à
Berlin, Paris, Strasbourg, Marseille, Lyon, Londres, Vienne, Stuttgart, Milan.

C'est à Lyon qu'il rédige des
Lettres sur la Danse et sur les Ballets
Il travaille en étroite collaboration avec
Marie Sallé.
Rejetant la "danse mécanique"
au profit de la "danse d'action",
Noverre cherche des effets nouveaux
en alliant la danse à la pantomime.
Naissance des ballets-pantomimes
Il exige de ses danseurs un grand professionnalisme
et une culture générale comprenant l'enseignement
de la poésie, de la géométrie, de la peinture, de la musique et de l'anatomie.
Un clic sur les vignettes ci-dessous pour voir un extrait du traité
Théorie et Pratique de la Danse, par Noverre
Son traité de chorégraphie fait encore autorité aujourd'hui,
il repose essentiellement sur le principe de l'en-dehors.



Rien n'est si nécessaire, Monsieur, que le tour de la cuisse en dehors pour bien danser, et rien n'est si naturel aux hommes que la position contraire. Nous naissons avec elle.
... Vous voyez donc, Monsieur, que pour danser avec élégance, marcher avec grâce et se présenter avec noblesse, il faut absolument renverser l'ordre des choses et contraindre les parties par une application aussi longue que pénible à prendre une toute autre situation que celle qu'elles ont primordialement reçue.
Pour être donc parfaitement en dehors il faut être tourné non pas par partie, mais il faut l'être depuis la hanche jusqu'au pied ; c'est elle qui pose et qui dirige toutes les positions des parties qu'elle commande, et qui lui sont subordonnées par son mouvement de rotation. Il n'est point d'activité à la formation des pas, que celle de la hanche.
Les mouvements que la cuisse décrit dans tous les temps variés de la danse déterminent tous ceux de la jambe et fixent la position des pieds ; ces mouvements ne sont opérés que par le secours de la hanche.
Ce n'est que par le secours de la hanche que l'on peut parvenir à se tourner parfaitement en dehors ; le genou ne peut point participer à cette position contraire, puisque son articulation par charnière ne lui permet que le mouvement de flexion et d'extension.
Il ne faut donc pour se mettre en dehors qu'un exercice modéré mais continuel. Celui des ronds ou tours de jambes en dehors et des grands battements tendus partant de la hanche, est l'unique et le seul à préférer. Insensiblement, il donne du jeu, du ressort et de la souplesse.
Ce n'est point par la violence que l'on corrige un défaut inné ; c'est l'ouvrage du temps, de l'étude et de l'application.
Noverre


La Révolution Française éclate en 1789.
La danse est à l'honneur lors de la Fête de l'Être suprême mise en scène par Robespierre.
Au cours de cette manifestation sont présentées des danses régionales,
des danses dirigées par des chorégraphes
et des danses de liesse populaire.

Une danse classée danse politique naît en 1792
paroles
la carmagnole
Le nom de cette ronde,
viendrait du nom d'une veste importée en France par les ouvriers italiens
venus de Carmagnole dans le Piémont et que les fédérés marseillais auraient adoptée.

Pour marquer l'époque révolutionnaire
Auguste Vestris
(1760 /1842)
danse en habit de sans-culotte
pour la fête de la déesse Raison.
Le ballet et l'évolution de la chorégraphie marquent un temps d'arrêt
durant les années qui suivirent la Révolution.
Les salles de spectacles sont vides.
Le public parisien préfère danser dans les bals patriotes
Voir le chapitre
Danses de Société

Voir siècle par siècle l'évolution de la CHORÉGRAPHIE :
XV - XVI - XVII - XVIII - XIX - XX - XXI


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mercredi 4 juillet 2012

La franc maçonnerie au Siecle des Lumières

Jeremias Wachsmuht (graveur)
Francs-maçons autour d'un globe terrestre
Eau-forte et burin, vers 1750
BNF, Estampes, Rf Mat.-1a Bte pet. fol.
On peut dater de 1717 la naissance de la franc-maçonnerie "spéculative", c'est-à-dire indépendante des corporations d'architectes et de tailleurs de pierre. Ce sont deux pasteurs protestants, Desaguliers et Anderson, qui, s'inspirant du compagnonage, fondent la franc-maçonnerie moderne. Ils s'appuient sur des rites parfaitement réglés pour maintenir une tradition humaniste dans laquelle chacun construit une réelle liberté individuelle pour mieux s'engager dans l'amélioration de la vie de la cité.
Liberté de conscience, tolérance, respect des autres, volonté d'améliorer la société des hommes... l'idéal franc-maçon coïncide parfaitement avec celui des Lumières. Franklin, Mozart ou Voltaire, nombreux sont les "initiés" parmi les esprits éclairés. Desaguliers, grand maître de la Grande Loge d'Angleterre, était un compagnon de Newton.

Extrait du site :  expositions.bnf.fr/lumieres/grand/039.htm

La musique classique au XVIIIe siècle

Préambule :
        Au XVIIIeme siècle, parallèlement à la vie musicale de la cour et  aux salons aristocratiques, se développe une nouvelle vie musicale dans la bourgeoisie, classe sociale qui jouit alors d'une prospérité économique considérable. Malgré la présence des plusgrands compositeurs comme Haendel en Angleterre et Bach en Allemagne, qui donnent du prestige à la musique de cour.  L’art monarchique va connaître sa décadence à partir de 1750.
    Le public bourgeois est, à cette époque, beaucoup moins instruit et ne possède pas de culture musicale comparable à celle du public aristocrate. Il manifeste souvent un goût assez médiocre, et favorise les "compétitions" de virtuoses en tous genres
            La naissance de la critique musicale sera un événement de première importance pour la vie musicale. La musique va être  reconnue comme un art, ayant
sa valeur propre,  esthétique et culturelle.





        Le XVIII me siècle, particulièrement riche et fécond, voit l'apogée de l'art classique et atteint son plus haut degré de perfection. Le drame lyrique italien impose un style uniforme aux genres instrumental et religieux. Il perd tout caractère liturgique et devient théâtral.
            Six grands musiciens, Rameau et Gluck en France, Haendel et Bach en Allemagne,  Haydn et Mozart en Autriche, vont synthétiser l'art de cette  période dite "Classique"

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Rameau (1683-1764) manifeste dès son plus jeune âge, d'excellentes dispositions pour la musique. Il s'établit à Paris en 1723. Reconnu comme organiste et claveciniste,  il devient maître de musique du fermier général La Pouplinière, où il dispose d'un orchestre et d'un théâtre.
       En 1745 il devient compositeur de la musique de la chambre du Roi. Jusqu'à 50 ans il affirme sa maîtrise instrumentale et se fait connaître comme théoricien.
Il écrit de nombreux ouvrages établissant les règles de l'harmonie moderne, dont les notions d'accord, de cadence de modulation.


  Mozart

        Enfant prodige Mozart naît à Salzbourg en 1756. Il reçoit avec sa sœur Nanerl les leçons de son père Léopold (1719-1787) violoniste, compositeur et surtout bon pédagogue.
En 1762 le père et les deux enfants entreprennent une tournée qui durera trois ans.
        C'est ici à mon humble avis une des causes de la précocité et du génie de W-A  Mozart; en effet Mozart grâce à son père voyagera dans sa jeunesse plus qu'aucun autre compositeur avant lui. ( Munich, Vienne, Bruxelles, Paris, Londres, Amsterdam, Zurich)
        Puis de 1769 à 1771 il se rend en Italie, en 1775 Munich à nouveau. En 1777 il se rend à Mannheim, puis en 1778 à Paris avec sa mère qu'il perd dans cette ville.


Source : site : www.coindumusicien.com 

 
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La musique baroque au XVIIIe siècle

La musique baroque

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Jean-Sébastien BachLa musique baroque désigne la musique de la période allant du début du XVII° siècle jusqu’au milieu du XVIII° siècle (1750, mort de Bach). Les deux principaux pays dans lesquels elle s’est développée sont l’Italie et la France, mais l’on considère souvent que la musique baroque a culminé en Allemagne avec Jean-Sébastien Bach. Cette musique, qui a laissé place à la musique de la période classique, a été délaissée de nombreuses années, avant d’être partiellement redécouverte au XIX° siècle (en gros, on s’est ré-intéressé à Bach), et complètement remise à la place qu’elle mérite au milieu du XX° siècle.
Le terme baroque vient du portugais barrocco qui signifie « perle irrégulière » ; ce terme a été donné a posteriori, par opposition au classicisme dans lequel on se trouvait alors; le style baroque, qui touche tous les domaines artistiques de cette époque, se caractérise par le mouvement, la démesure, les oppositions… tout ceci restant cependant bien encadré – il ne s’agit pas non plus de faire n’importe quoi !
En musique plus spécifiquement, le baroque se caractérise par l’utilisation du contrepoint (les mélodies s’enlacent, s’enchevêtrent) et de plus en plus de l’harmonie (à l’inverse, l’accent est mis sur les accords, d’où naissent les mélodies). Un des principaux traits de la musique baroque est la présence d’une basse continue : ligne de basse jouée le long d’un morceau par un ou plusieurs instruments graves (violoncelles, viole, contrebasse…). La musique baroque est une musique de contrastes : grave/aigü, sombre/clair (accords majeurs/mineurs…). Enfin, c’est une musique très codifiée, ce qui fait notamment qu’il est plus difficile de distinguer deux compositeurs baroques que deux compositeurs classiques ou romantiques, par exemple.
La période musicale baroque est très fertile en termes de formes musicales : création de l’opera, du concerto, de l’oratorio,  de la sonate…  C’est enfin une période de grande avancée en ce qui concerne l’élaboration de la théorie musicale.
En vrac, voici quelques grands compositeurs baroques : Bach, Vivaldi, Haendel, Pachelbel, Albinoni, Monteverdi, Telemann, Couperin, Lully, Charpentier, Rameau…
Ecoutez les morceaux de la période baroque présentés sur lamusiqueclassique.com!

Source : site : www.lamusiqueclassique.com

mardi 3 juillet 2012

Les Trois ordres au XVIIIe siècle :
Clergé, noblesse, Tiers-état

Sous l’Ancien Régime, on ne peut pas parler de «classes sociales», en raison de la disparité économique de chaque «ordre».
LE CLERGÉ

tiersetat
Caractéristiques

Le clergé, même s'il réunit des « classes sociales » et économiques très diverses, possède
une cohérence que n'ont pas les autres ordres, dans la mesure où il est tout entier soumis à une même discipline; il a ses tribunaux propres (officialités); seul, il est représenté auprès du roi par l'Assemblée du clergé.
Rôles

Le clergé a un rôle particulièrement important en ce qu'il
veille à l'orthodoxie religieuse, et éventuellement fait appel au Roi pour lutter contre les hérétiques; il condamne les livres contraires à la foi; il est chargé de tenir les registres d'état civil, d'assurer l'enseignement et l'assistance aux malades ou aux nécessiteux.
Nombre

Malgré ce grand pouvoir, le clergé est assez peu nombreux.
[…]

Situation financière

Les propriétés du clergé représentaient 5 à 6 % du territoire
; les revenus de ces propriétés étaient considérables, auxquelles s'ajoutaient les revenus de la dîme (un dixième des récoltes), les donations, le produit des quêtes.
[…]
Situation économique et sociale

Économiquement, socialement, le clergé ne présente
aucune homogénéité.
Le haut clergé (évêques, archevêques, abbés), au XVIII siècle plus qu'au XVIe, appartient à la noblesse: Montmorency, Rohan, La Rochefoucauld, Clermont-Tonnerre, Talleyrand-Périgord. Une forte majorité des abbayes sont en commende; c'est-à-dire que le bénéficiaire prend pour lui une grande partie du revenu, sans mettre les pieds dans son abbaye.
On reproche à ce haut clergé de mener grand train…
[…]

Le bas clergé, s'il existe des curés aisés ou même riches, est souvent misérable. C'est le cas en particulier des vicaires, «véritable prolétariat ecclésiastique » (H. Sée) La situation des curés varie aussi selon les régions;
[…]

Il y avait de bien curieux curés, témoin l'abbé Meslier qui fait profession à titre posthume d'athéisme révolutionnaire.
Niveau culturel et instruction

À situation économique égalant celle de son voisin paysan, le curé a une
culture supérieure et plus de temps pour développer une réflexion critique. Mais, évidemment, le curé Meslier est une exception.
[…]
Vocations religieuses

On assiste pendant tout le XVIII siècle à une baisse progressive des vocations religieuses. On remarquera cependant la remontée de la courbe des ordinations sacerdotales qui a fléchi pendant le siècle, autour de 1780.



Source : site : www.sculfort.fr

lundi 2 juillet 2012

Phrases célèbres du siècle des Lumières

         Deffand (Mme du) (1697 - 1780)
  • "Il n'y a que le premier pas qui coûte" 

  •  Louis XV (1710 - 1794)
  • "Le sang de nos ennemis est toujours le sang des hommes. La vrai gloire, c'est de l'épargner" Dit à son fils, le soir de la bataille de Fontenoy, pour tempérer sa joie
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  • "La marquise n'aura pas beau temps pour son voyage" apercevant le mauvais temps lorsque le cercueil de la marquise de Pompadour quittait Versailles pour Paris
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  •  Madame de Pompadour (1721 - 1764)
  • "Après nous le déluge!
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  • "Bailly, Jean-Sylvain (1736 - 1793)
  • "Je tremble, mais c'est de froid" sur l'échafaud avant d'être guillotiné
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  • Danton, Georges Jacques (1759 - 1794)
  • "Après le pain, l'éducation est le premier besoin d'un peuple"
  • "De l'audace, encore de l'audace, toujours de l'audace!" appelant les citoyens aux armes

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