vendredi 15 février 2013

Le carnaval de Venise au Siècle des Lumières

Histoire du Carnaval de Venise


Le carnaval de Venise ! Formule magique, Sésame d'un monde merveilleux de beauté, de joie et de plaisir



Carnaval de Venise - Nos Photos du Carnaval de Venise

« Dans les autres états d'Europe, la folie du carnaval ne dure que quelques jours : ici on a le privilège d'extravaguer six mois de l'année »
Ange Goudar (1708-1791) - L'espion Chinois

Au XVIIIe siècle, le carnaval de Venise commençait dès le premier dimanche d'octobre jusqu'à Noël, puis il reprenait depuis l'épiphanie jusqu'à mardi gras minuit, où la cloche annonçait la fin des festivités.

Il recommençait à l'ascension, pour deux semaines.

Et il ressuscitait à chaque élection d'un nouveau doge, à la Saint-Marc ou à n'importe quelle occasion !

La période du carnaval ouvrait la saison des opéras et des comédies, et tout Venise attendait les nouveautés avec impatience.

Par exemple, en 1749 Goldoni s'engageait à livrer 16 nouvelles comédies pour le carnaval. Et les amateurs de la Commedia dell'arte trouvaient satisfaction avec Gozzi.

Albinoni et Vivaldi se chargeaient des opéras, et les meilleurs interprètes ravissaient un public très friand de belles voix.

Certaines coûtaient très cher : le célèbre Farinelli demandait des cachets astronomiques. Qu'importe !

à Venise, la musique est une passion, parce que Venise est le pays de la musique.

Le jeune Mozart était présent au carnaval de 1771.


Nos Vidéos du Carnaval de Venise
Les belles dames aimaient particulièrement se rendre à l'opéra, où leurs toilettes resplendissaient sous les lumières des grands lustres qui faisaient scintiller leurs bijoux.

Car c'était aussi la fête de la mode et de l'élégance.

Aux farces et aux festivités s'ajoutaient les plaisirs et les dangers du libertinage et de la passion du jeu !

Quand le divertissement de la place se termine, celui du réduit (ridotto) peut commencer.

Le Ridotto, ancêtre du casino, était ouvert chaque soir et il était accessible à tous et à toutes, à la seule condition de porter le masque.

Sous la direction de nobles non masqués, on y jouait à toutes sortes de jeux : la bassette, le piquet, et surtout le pharaon.

Sur les tables de jeu des sommes énormes changeaient de mains dans un silence parfait malgré l'affluence, et les masques couvraient le désespoir des malheureux perdants.

Le carnaval était la période bénie des aventuriers et des “accros” du jeu comme Casanova et Da Ponte, et le ridotto était un lieu privilégié pour les rencontres.


source : www.e-venise.com

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