Madame de Genlis, un
personnage bien de son siècle.
Née le 25 janvier 1746.
Préceptrice
des enfants de la duchesse d’Orléans, le futur roi Louis Philippe disait
d’elle : « Un sacré précepteur,
je vous jure ! Elle me fait apprendre une foule de choses manuelles. Je
suis menuisier, palefrenier, maçon, forgeron, j’étais un garçon faible,
paresseux, poltron, elle fit de moi un homme assez hardi et qui a du
cœur »
Elle
créé des maquettes d’ateliers, de navires, de machines à vapeur, invente la
lanterne magique. Elle utilise les
marionnettes pour enseigner l’histoire, développer la curiosité pour
permettre aux enfants d’acquérir une « connaissance encyclopédique »
en mettant à leur portée le monde réel. Elle utilise le château de cartes pour donner une idée de l’architecture
Passionnée de pédagogie, elle fut nommée
par Napoléon 1er Première inspectrice de l’Ecole primaire.
Le pasteur Jean Frédéric
Oberlin (1740-1826)
A
l’âge de 26 ans le Pasteur Jean Frédéric
Oberlin invente ni plus ni moins -que l’Ecole
Maternelle.
Il est l’inventeur du
jouet pédagogique.
Il
créé, des « poêles à tricoter » (les mains occupées les enfants
écoutaient sagement).
Oberlin
en créa à peu près partout et nomma pour les animer « des conductrices de
tendre jeunesse » ancêtres de nos institutrices de maternelle.
Il
fit de la manipulation le centre de sa pédagogie..
Il
est l’inventeur des casse-têtes chinois, de la géographie en puzzle, des jouets
en bois, de la réplique du métier à tisser.
« De
tous les amusements, il faut choisir ceux qui sont les plus utiles, les moins
coûteux, les moins séduisants, à l’abus »
Il
introduit en classe, jouets optiques et scientifiques, les poupées de bois, les
dînettes, les acrobates chinois, les soldats en étain….
Il
enseigne l’art de ne pas gaspiller.
Il aura démocratisé le
jouet jusque là réservé aux enfants de la bourgeoisie.
Rousseauiste
convaincu, c'est un précurseur de la littérature pour la jeunesse. Son Ami
des enfants (1782-1783), qui connut un succès européen, tourne en effet le
dos à la littérature directement pédagogique, pour « servir à
l'amusement » des enfants au moyen d'une grande variété de genres qui
permettent des récits édifiants d'une vie familière plus ou moins idéalisée
dans lesquels l'enfant – qu'il soit issu d'une bourgeoisie laborieuse et
simple, ou, plus rarement, du peuple – est toujours le personnage central.
« Notre
ami ! » c’est ainsi que les jeunes habitants de son quartier,
provoquant son regard, son serrement de main, l’appelaient.
Il
consacra sa vie à l’amusement et à l’instruction de la jeunesse.
L’Académie
française lui décerna le prix d ’ « Utilité »
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