Au XVIIIes encore, un bébé sur quatre mourait avant
son douzième mois et un bébé sur deux seulement
arrivait à atteindre l'âge de l'adolescence. Cela
était dû, d'une part, au manque d'hygiène
et d'autre part, au manque d'attention dont bénéficiait
le nouveau-né. Et pourtant c'est à cette époque
que l'on situe la prise de conscience collective du problème
posé par l'alimentation des nourrissons. Il faudra attendre
jusqu'à la deuxième moitié du XVIIIème
siècle pour que cette mortalité infantile diminue.
Les soins apportés aux bébés
Les soins que l'on apporte aux nourrissons avant le XIXème siècle sont pour le moins rudimentaires. On les emmaillote sur des matelas de paille, on leur met une chemise ou des langes qui leur collent les bras contre la poitrine. On serre leurs linges sur les cuisses et les jambes, de sorte qu'ils ne peuvent pas bouger, on les change le moins possible. S'ils crient, on les fait taire en les secouant très fort ou en leur donnant du sirop caramélisé.
Certes, il existe des enfants heureux, tombés par hasard sur des nourrices honnêtes, saines et propres. Mais la mortalité infantile reste encore considérable, faute de soins, faute d'hygiène, faute de conscience affective chez les parents qui se déchargent littéralement de leurs bébés en les confiant à une étrangère.
Source : www.histgeo.free.fr
Voici ce que nous dit Jean-Jacques Rousseau de l'emmaillotement:
Au moment où l’enfant respire en sortant de ses enveloppes, ne souffrez pas qu’on lui en donne d’autres qui le tiennent plus à l’étroit. Point de têtières, point de bandes, point de maillot ; des langes flottants et larges, qui laissent tous ses membres en liberté, et ne soient ni assez pesants pour gêner ses mouvements, ni assez chauds pour empêcher qu’il ne sente les impressions de l’air . Placez-le dans un grand berceau bien rembourré, où il puisse se mouvoir à l’aise et sans danger. Quand il commence à se fortifier, laissez-le ramper par la chambre ; laissez-lui développer, étendre ses petits membres ; vous les verrez se renforcer de jour en jour. Comparez-le avec un enfant bien emmailloté du même âge ; vous serez étonné de la différence de leurs progrès.
Les soins apportés aux bébés
Les soins que l'on apporte aux nourrissons avant le XIXème siècle sont pour le moins rudimentaires. On les emmaillote sur des matelas de paille, on leur met une chemise ou des langes qui leur collent les bras contre la poitrine. On serre leurs linges sur les cuisses et les jambes, de sorte qu'ils ne peuvent pas bouger, on les change le moins possible. S'ils crient, on les fait taire en les secouant très fort ou en leur donnant du sirop caramélisé.
Certes, il existe des enfants heureux, tombés par hasard sur des nourrices honnêtes, saines et propres. Mais la mortalité infantile reste encore considérable, faute de soins, faute d'hygiène, faute de conscience affective chez les parents qui se déchargent littéralement de leurs bébés en les confiant à une étrangère.
Source : www.histgeo.free.fr
Voici ce que nous dit Jean-Jacques Rousseau de l'emmaillotement:
Au moment où l’enfant respire en sortant de ses enveloppes, ne souffrez pas qu’on lui en donne d’autres qui le tiennent plus à l’étroit. Point de têtières, point de bandes, point de maillot ; des langes flottants et larges, qui laissent tous ses membres en liberté, et ne soient ni assez pesants pour gêner ses mouvements, ni assez chauds pour empêcher qu’il ne sente les impressions de l’air . Placez-le dans un grand berceau bien rembourré, où il puisse se mouvoir à l’aise et sans danger. Quand il commence à se fortifier, laissez-le ramper par la chambre ; laissez-lui développer, étendre ses petits membres ; vous les verrez se renforcer de jour en jour. Comparez-le avec un enfant bien emmailloté du même âge ; vous serez étonné de la différence de leurs progrès.
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